Invité à installer à Evry (dont il fut le maire et où il s’inquiétait de n’y voir guère de « Blancos ») un conseil local de la laïcité, Valls a expliqué : « L’islam n’est pas le problème. » Tu l’as dit, bouffi… En ajoutant : « L’islam est une part indissociable de notre culture (sic) et désormais de nos racines (resic). »
Et s’il s’occupait plutôt, ce Français de fraîche date, de sa culture et de ses racines ? Car, en ce qui concerne la nôtre de culture, l’islam ne correspond ni à nos mœurs, ni à nos croyances et, de moins en moins, à nos lois. Quant à prétendre que ce même islam serait « indissociable » de nos racines, qui sont chrétiennes et rien d’autre, cela relève d’un méchant révisionnisme.
On comprend mieux sa démarche quand, toute honte bue, en une espèce de ringardisme à la Bernard Stasi (tombé depuis dans les poubelles de l’Histoire), il assène : « Notre (sic) immigration a été et reste une chance (resic) pour la France. »
Une chance pour la France ? Une malédiction plutôt ! Dont nous n’avons pas fini de payer les conséquences. A commencer par ledit Valls : s’il n’avait pas immigré chez nous, depuis sa Catalogne natale, on ne s’en porterait pas plus mal.
Histoire de caresser de potentiels électeurs dans le sens du poil, il a encore déclaré aux musulmans venus l’écouter : « L’Etat que j’incarne est à vos côtés. » Voilà qui a le mérite d’être clair. Et en contradiction avec Hollande qui, dans un livre récent, reconnaît : « Il y a un problème avec l’islam, ce dont personne ne doute. » Personne, sauf son Manuelito de Premier ministre apparemment. Pas de problème avec l’islam et ses mosquées, ses interdits alimentaires, ses femmes voilées, claquemurées, mineures à vie, sa charia, ses revendications toujours plus arrogantes, ses dérives islamistes ? Toutes choses qui sont aux antipodes de notre culture et de nos racines.
Les déclarations de Valls ont suscité l’indignation de nombre d’internautes. Un exemple : « Vous n’avez peut-être pas encore compris qu’ici nous sommes en France et que ce vous dites, sur notre peuple et nos descendants, c’est une insulte. Tournez sept fois votre langue dans votre bouche avant de nous insulter ! » Et aussi : « Ma culture n’est pas celle de Valls. Je lui interdis de parler en mon nom ! » Et encore : « Ah, non, ce n’est pas une partie de ma culture et encore moins de mes racines qui sont et resteront chrétiennes ! »
Il y a déjà longtemps que nous disons de Valls : « Cet homme est dangereux. » Cela se vérifie chaque jour un peu plus.
Alain Sanders – Présent