Vieux de plus de trente ans, le projet d’un Central park à la française pourrait bien voir le jour en Seine-Saint-Denis. L’objectif de Roland Castro, connu pour ses engagements à l’extrême-gauche de l’échiquier politique : déplacer le centre du grand Paris dans des banlieues déjà hideuses qu’il achèverait de défigurer avec ses immeubles en forme de cubes mal empilés bientôt pris d’assaut par des parvenus matérialistes sans goût sauf pour toujours plus de collectivisme. L’espace vert de 417 hectares prévu par le chef d’un mouvement baptisé l’Utopie concrète ne coûterait soi-disant rien aux contribuables et rapporterait même de l’argent : les dépenses de construction en équipements reviendraient à un milliard d’euros et le bénéfice net serait de trois milliards. A voir car ce type d’architecture ou de parc, ainsi que l’ont montré Les Halles à Paris, doit être complètement rénové (aux frais du contribuable) tous les 30 ans. Le département de Seine-Saint-Denis espère que ce projet va figurer dans la liste des vingt sites retenus pour construire des logements dans le cadre du grand Paris, présenté en janvier par le Premier ministre :
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