Harcèlement de rue : « Le risque, c’est que ce soit toujours des hommes non blancs qui soient stigmatisés…» (Vidéo)

« Le risque, c’est que ce soit toujours des hommes non blancs qui soient stigmatisés…» explique Elsa Cardona, membre du comité de pilotage de Stop harcèlement de rue au journal L’Obs.

Des propos en forme d’aveux émanant d’une militante féministe qui revenait sur l’annonce  de la ministre Marlène Schiappa concernant la création d’un groupe de travail visant à établir des propositions pour pénaliser le harcélement de rue.

En effet, pour ces ultras du féminisme, la pénalisation du harcèlement de rue aurait plusieurs inconvénients, et celui notamment de confronter la réalité au pénal.

Car outre le problème de la preuve (comment une femme peut prouver qu’elle a été harcelée dans la rue ?) et de la crainte des représailles (en cas de dépôt de plainte), c’est bien le problème de ce que les féministes appellent « le contrôle au faciès » qui semble leur poser problème.

« Comment on les déploie ? Dans quelles zones ? Nous voyons d’ores et déjà venir une stigmatisation des quartiers populaires. Or le harcèlement existe dans tous les milieux. » explique Anaïs Bourdet, fondatrice de Paye Ta Shnek (page Facebook qui recense des témoignages de femmes harcelées).

Et les deux femmes – entendant parler au nom de toutes les autres, d’évoquer plutôt la « fabrication des générations de jeunes qui seront informés.» ou encore « un volet ‘genre’ dans tous les projets d’aménagement du territoire, que toutes les équipes soient formées à ces questions.»

On voit tout de suite où les deux femmes veulent en venir.

« Ces féministes nous font c… » nous explique Justine, qui refuse de se qualifier « féministe ». « Cette obsession des cases, des grilles idéologiques, cela donne des gens totalement fous comme les gens qui dirigent ces associations. C’est d’une hypocrisie sans nom en plus. Car c’est comme pour le terrorisme ou la délinquance : ils disent toujours « pas d’amalgames ». Mais la réalité, c’est bien que c’est une certaine catégorie de la population, d’origine immigrée, qui est majoritaire que ce soit concernant les actes de terrorisme, de délinquance, et ici d’harcèlement de rue. »

Et Justine de poursuivre : « bien sûr, il y’a des gros lourds bien blancs. Mais si on évoque aujourd’hui de plus en plus ce problème, c’est à cause de l’immigration. Quand ils viennent des pays arabes ou d’Afrique, ils n’ont pas la même vision de la femme que nous. Ils ne nous respectent pas, c’est un fait. Il faudrait que ces nanas soient envoyées toute une journée dans certaines rues de Paris ou certains quartiers, sans aucune protection, on verrait si elles tiendraient encore ce genre de discours stupide ».

Des propos qui rejoignent exactement ceux que nous avions recueillis début mars, suite à une action menée par l’association de gauche « STOP Harcèlement » durant laquelle Madeleine, une jeune étudiante nous confiait :

« C’est bien de dénoncer le harcèlement. Tout le monde est d’accord là dessus aujourd’hui . Mais encore une fois, encore faut-il avoir le courage de dire d’où il vient la plupart du temps. Et moi, à Rennes, quand je me fais emm…ça n’est jamais par des Européens ou des Gaulois. Ou alors des vieux pervers bien glauques, mais pas chez les jeunes » .

Un témoignage qui avait alors suscité des réactions quasiment hystériques des militantes de l’association, signe que Madeleine visait juste en montrant les incohérences liées à l’idéologie gauchisto-féministe.

Reste désormais à voir qui seront les « experts » que les députés entendront dans le cadre de cette commission.

 

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