Le Conseil de Paris vient d’adopter le vœu demandant la création du musée de l’esclavage que le Cran réclamait en guise de réparation
« C’est une grande joie, c’est un grand jour… » se sont exprimés, le 25 septembre, les membres du Conseil représentatif des associations noires-Cran- à l’issue de la résolution adoptée par le Conseil de Paris en France. Dès les premières lignes, cette résolution reconnait la campagne du Cran rassemblant plus de 150 associations pour demander à la fois une fondation et un musée sur la mémoire de l’esclavage en guise de réparation de crimes commis.
Sur proposition de Nicolas Bonnet-Oulaldj, Raphaëlle Primet et les élus(es) du groupe communiste-front de gauche, le Conseil de Paris a émis le vœu que : le projet de création d’un musée de l’esclavage, de la traite et de ses abolitions soit travaillé entre l’Etat, la ville de Paris, les associations concernées et le Comité national pour la mémoire et l’histoire de l’esclavage.
En substance, Raphaëlle Primet a présenté le vœu en déclarant : « Se souvenir et réparer ses crimes est fondateur d’un avenir meilleur. Autour du Cran, plus de 150 associations demandent la création de ce musée à Paris… Avoir ce regard et cette démarche sur notre passé, être à l’écoute des demandes des associations concernées, mettre en œuvre ce projet est un acte profond de défense de la paix, de la mémoire, de la transmission de l’Histoire, de la reconnaissance de ses erreurs et de la volonté de créer des ponts de fraternité entre les différents pays concernés. Voilà pourquoi nous vous demandons d’acter officiellement la volonté de la ville de Paris de créer ce musée à Paris par ce vote aujourd’hui. »