Alexandre Langlois, secrétaire du syndicat VIGI-CGT. Invité sur le JT de RT France, revient sur les rebondissements de l’affaire Benalla qui entache l’image de la police française.
Révélant les coulisses de cette exclusivité, Le Figaro explique que le passage du JT de Benalla a dû être raccourci à environ 12 minutes, alors que l’intégralité de l’entretien (disponible sur LCI) a duré plus de 25 minutes. (…)
Néanmoins, l’intégralité de l’interview a été mise en ligne sur le site de LCI. Point sensible de l’affaire, le Groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR) aurait été concerné par un projet de réorganisation prévoyant sa mise sous tutelle par la présidence de la République, et non plus par le ministre de l’Intérieur.
De nombreuses voix ont affirmé que l’affaire Benalla a pu éclater car des tensions étaient vives entre le GSPR et Alexandre Benalla et que, de ce fait, le GSPR était peut-être à l’origine des fuites dans les journaux. D’autres sources ont assuré d’ailleurs qu’Alexandre Benalla constituait et dirigeait sa propre équipe de sécurité privée au sein du GSPR. Sur TF1, Alexandre Benalla ne s’est pas caché de vouloir donner une «impulsion» pour changer l’organisation de la sécurité à l’Elysée pour éviter «des doublons à toutes les strates de la mission de sécurité».
Il a toutefois attesté qu’il n’y avait «aucune friction entre lui et le GSPR», ajoutant qu’il avait de très bon liens avec ce service. Il a ainsi réfuté les propos de syndicalistes «qui s’expriment sans rien connaître de la réalité de ce qui se passe au sein de l’Elysée, devant des commissions parlementaires, en racontant des conneries». «Je n’avais ni le pouvoir de direction sur le GSPR, ni je n’ai été assimilé à quelqu’un du GSPR», a-t-il poursuivi.