Facebook grand inquisiteur islamophile. Un incident survenu sur la toile en dit long. Le site JihadWatch, qui fédère des informations sur l’expansion islamique, de l’Occident à la Chine via la Russie ou l’Inde, vient d’être brutalement censuré sur la plateforme du gentil Mark Zuckerberg. Les administrateurs de JihadWatch s’en sont aperçus en constatant, mi-février, que la fréquentation de leur site en provenance de Facebook avait soudain chuté de 90 % et que, depuis, elle n’est jamais remontée. Depuis, Joel Kaplan, ancien directeur de cabinet du président George W. Bush, devenu vice-président pour les politiques publiques de Facebook depuis 2011, a rencontré le samedi 8 juillet à Islamabad le ministre de l’Intérieur Chaudhry Nisar Ali Khan, qui lui a réitéré ses exigences en vue de faire censurer « la folle hostilité qui se déchaîne contre l’islam et ses saints hommes au nom de la liberté d’expression ». Robert Spencer, sur JihadWatch, demande : « Kaplan a-t-il conscience de l’ironie qui consiste à travailler pour une entreprise de communication tout en assurant les dirigeants des gouvernements parmi les plus autoritaires au monde qu’il ferait tout son possible pour brider la communication ? ». Facebook, c’est la soumission à l’islamisme.
Facebook censure le site JihadWatch qui ne fait que rapporter les actes relevant du djihad
Le réseau social se comporte en justicier partial sous prétexte de censurer les propos « explicites, haineux et provocateurs qui incitent à la violence et au terrorisme », alors que JihadWatch n’a jamais fait que rapporter les actes relevant du djihad islamique, cette guerre « sainte » qui est au cœur de la loi musulmane, la charia. Facebook se fait complice de cette tentative suprémaciste d’obliger l’Occident à adopter des lois punissant le « blasphème » et interdisant toute critique de l’islam. Cet effort vient donc encore de marquer un point grâce à la firme quasi-monopolistique de Menlo Park et à son dirigeant avide de conquérir ou reconquérir le cœur des caciques du totalitarisme, communistes en Chine, islamiques au Pakistan ou ailleurs. « Les capitalistes nous vendront la corde avec laquelle nous les pendrons », disait Lénine des oligarchies marchandes.
Le 9 juillet est paru sur le site d’informations Gulf Today un compte-rendu de la rencontre entre Joel Kaplan, pourtant héraut de la libre entreprise, et le ministre pakistanais de l’Intérieur Chadhry Nisar Ali Khan, opposant notoire aux mesures anti-terroristes prises par les Etats-Unis après les massacres du 11 septembre, membre du parti Pakistan Muslim League, conservateur islamique et proche du Premier ministre Nawaz Sharif. « La direction de Facebook a assuré le Pakistan qu’elle censurerait les comptes factices et les contenus explicites, haineux et provocateurs qui incitent à la violence et au terrorisme », écrit le quotidien. Il poursuit : « Cette rencontre avait été précédée en mars d’une réunion des ambassadeurs des pays musulmans avec pour seul point à l’ordre du jour une discussion sur les contenus blasphématoires des médias sociaux et les moyens de répondre à la colère croissante venue de l’ensemble du monde musulman contre la folle hostilité qui se déchaîne contre l’islam et ses saints hommes au nom de la liberté d’expression ».
Devant Joel Kaplan, Nisar Ali Khan reproche à Facebook des contenus blasphématoires
Désamorcer le djihad terroriste et réviser les textes coraniques serait pourtant la première mesure à prendre pour redorer le blason musulman. Nonobstant, le ministre Nisar Ali Khan a déclaré au vice-président de Facebook que c’était « l’entière communauté des musulmans (« l’Oumma ») qui était profondément troublée et très préoccupée par ces dérives constatées dans les médias sociaux pour répandre des contenus blasphématoires », indique son porte-parole. Lequel ajoute que « le gouvernement du Pakistan soutient fermement la liberté d’expression mais ne peut permettre à quiconque d’utiliser les médias sociaux pour choquer les sentiments religieux et mener des activités contraires à la loi ». A la loi islamique, cela va de soi.
Au Pakistan, Facebook s’engage à censurer l’anti-islamisme
C’est cette loi de la charia dont JihadWatch dénonce la cruauté totalitaire : le statut des « dhimmis » (soumis) dans les pays musulmans ; le statut inférieur de la femme ; l’esclavage qui se perpétue dans l’empire de la charia ; le rôle du djihad et de la dhimmitude (soumission) dans le terrorisme contemporain et, enfin, la complicité des journalistes et des universitaires qui légitiment par leur dhimmitude spontanée le djihadisme radical, ennemi des droits de l’homme. Il pratique le libre examen. Un blasphème pour l’oumma ?