Bernard Cazeneuve, l’incompétent ministre de l’Intérieur, et ministre des Cultes, réfléchirait à signer un concordat avec l’islam, annonce le palmipède satirique repris par BFM TV. Celui-ci permettrait à l’État de contrôler la nomination des imams et imposerait de les rémunérer. Les motivations avouées ne sont pas le souci du bien commun, comme le citoyen lambda pourrait s’y attendre, mais « d’arrêter de se faire instrumentaliser par la droite sur la question de l’islam ». Édifiant !
La République, née dans le bain du sang des prêtres réfractaires, a spolié l’Église catholique, la laissant ruinée, mais envisage de financer une religion minoritaire parce que certains de ses pratiquants sont violents et incontrôlables. De la part d’un éminent représentant d’une bande de sectaires qui nous a bassinés ad nauseam avec leur mantra sur l’égalité, ce traitement si évidemment discriminant ne choque pas par son incohérence ? Doutons qu’une telle mesure puisse passer avec notre Constitution, mais esbaudissons-nous de ce qu’une telle hypothèse ait pu parvenir jusqu’au stade de la formulation dans l’esprit d’un ministre dont nous sont vantées les qualités à longueur de journal télévisé, malgré un bilan déplorable.
Un esprit chagrin pourrait y voir une tentative désespérée de reconquérir un électorat musulman perdu par une mesure d’un clientélisme inédit dans l’histoire des turpitudes de la République. Le culte musulman a du mal à trouver des financements qui ne soient pas étrangers et malodorants ? Cessons de faire courir des risques juridiques à nos braves élus qui trichent pour financer l’islam avec des fonds publics (n’est-ce pas, Madame Hidalgo, qui loue des locaux municipaux au Conseil français du culte musulman pour un montant dérisoire ?), allons-y franco, c’est pas cher, c’est l’État qui paye !
Rappelons aussi que, l’islam sunnite n’étant pas une religion hiérarchisée, il n’est pas d’autorité potentiellement signataire d’un tel concordat dont la légitimité ne puisse être contestée par tout musulman… C’est ballot !
Nos gouvernants ont ceci d’extraordinaire qu’ils arrivent encore à nous surprendre après plus de quatre années de décisions erratiques, irresponsables, stupides, incongrues, néfastes ou résolument intéressées. Reconnaissons qu’ils ont l’audace de tout oser sans aucune vergogne.
