Ces films qui racontent les animaux…

 

Le dodo est un gros oiseau qui pouvait peser jusque quatorze kilos et dont l’habitat endémique se situait sur l’Île Maurice. Découvert par l’homme en 1507, l’espèce disparut en 1681. Beau record ! Le dodo est le premier d’une longue litanie d’espèces animales anéanties. Une accélération notoire est à l’œuvre depuis le début du 20ème siècle. Le loup de Tasmanie, le rhinocéros noir d’Afrique de l’Ouest, le grand pingouin de Californie, le dauphin de Chine, plus près de nous, le bouquetin des Pyrénées… Liste non exhaustive.

Depuis 1964, ce ne sont pas moins de quatorze espèces qui ont disparu. La prochaine pourrait être le lynx des Vosges qui comptabilise moins de dix individus aujourd’hui. Tous les biotopes sont concernés et englobent mammifères, oiseaux, reptiles, amphibiens, poissons, insectes, crustacés, mollusques et autres oiseaux dans leur lente agonie. Les meilleurs zoos jouent bien un rôle de préservation mais il s’apparente à des unités médicales de soins lourds symbolisant des antichambres de la mort. Ces extinctions se poursuivent dans l’indifférence générale de nos élites qui ne cessent de chanter la diversité que pour mieux participer au meurtre. Comment ne seraient-elles pourtant pas au courant que détruire la biodiversité, c’est accélérer l’agonie de l’humain ? Pollution industrielle, déforestation, utilisation de pesticides et insecticides, pratique de l’openfield, extension urbaine réduisant les zones naturelles, augmentation de la circulation automobile, chantage économique et social pour une pêche déraisonnée, incapacité de l’Afrique à ne pas se livrer au trafic d’ivoire pour le compte de riches Russes et Chinois, si les causes sont nombreuses, toutes ont pour centralité originelle l’activité humaine. Le flou entretenu autour du réchauffement climatique a peut-être bon dos pour mieux masquer la réalité. Vous souhaitez que vos enfants admirent hérissons, renards, loutres, lièvres et autres petits rapaces ? Le bas côté des routes se lit tel un animalier macabre ! Surgit alors la question taboue ultime : quand l’humanité sera-t-elle trop nombreuse ? L’est-elle déjà ?

Et si l’animal qui vengera Dame Nature était ce minuscule insecte qu’évoque Jean-Christophe Vié dans son ouvrage Le jour où l’abeille disparaîtra…, sous-titré L’homme n’aura plus que quatre années à vivre ? Maître-sorcier de l’ensemble de la chaîne alimentaire, l’Homme est désormais incapable de déterminer la place de l’animal auprès de lui. Roi de l’ensemble des terres immergées, animé des plus noirs desseins quant à sa possession des espaces sauvages, l’Homme pervertit également sa relation aux animaux de compagnie. Des oiseaux exhibés comme des trophées chantant dans de minuscules cages et des chiens infantilisés et habillés, arborant couleur et brushing ou autres chiens-objets abandonnés lorsque devenus trop encombrants. Certes, cette description est excessive et minoritaire, mais il est un fait que l’Homme humanise l’animal en même temps qu’il se déshumanise lui-même et redevient un animal de consommation, un anima consumens régi par des pulsions primaires non plus déterminées par des gènes instinctifs mais par le marketing. Hydre froide de la gouvernance alimentaire, le capitalisme rationalise notre rapport à l’animal à coup de broyage de millions de poussins vivants ou de techniques d’abattages que ne renieraient pas des combattants de Daesh. L’animal n’aurait donc qu’une fonction alimentaire, utilitaire ou décorative ? Faux débat qui oppose l’Homme omnipotent et régissant la Nature à l’écueil exterminationniste visant à l’anéantissement de l’Homme par la non-reproduction.

C’est à lui qu’il incombe de retrouver sa place en premier lieu face à des sociétés animales et idéales, interdites à la décadence et dont la dégénérescence est le produit de celui-ci. Il n’est pas le fruit du hasard que le Mouvement d’Action Sociale arbore la fourmi ! Et ce, malgré l’incapacité congénitale de nos milieux à aborder ces problématiques vitales jugées mineures. L’occasion de sortir des sentiers battus des sempiternelles questions réductrices du végétarisme et de la chasse qui apportent pour toute réponse de poser un sparadrap sur la plaie d’un homme en état de crise cardiaque. La solution est simple et les méthodes compliquées : abattre le capitalisme et revenir à une subsistance grégaire reliée à la Nature. Un cinéma contribue à la mise en valeur de cette biodiversité à l’aide de prouesses techniques extraordinaires et offre l’occasion d’une grosse bouffée d’air. Et rappelle que la vengeance est un plat qui peut se manger froid et que nous pourrions être ce plat…

BAXTER

Film français de Jérôme Boivin (1988)

Baxter est un bull-terrier à la splendide robe blanche immaculée. Mais Baxter n’est pas un chien comme les autres… Il pense et est doué de la capacité de se faire une opinion de l’espèce humaine et de ses maîtres. Et le chien méprise les hommes qui ne le comprennent pas. Sa première maîtresse est une vieille dame qui ne supporte pas que son animal soit éloigné d’elle. Baxter s’ennuie et se sent seul. Persuadé qu’il a un maître à trouver, il précipite leur séparation et provoque sa mort. Le bull-terrier est alors recueilli par un jeune couple qui le délaisse à la naissance de leur enfant. Baxter est déçu de leur comportement. Le canidé trouve en le jeune Charles son véritable maître. Le jeune homme est de nature irascible et fasciné par le national-socialisme…

A la vision du film de Boivin, vous ne regardez plus un bull-terrier de la même manière. Et surtout, vous vous persuaderez qu’un bull-terrier ne vous regarde pas de la même manière qu’un autre chien. L’idée du scénario est proprement géniale. Un chien juge la condition humaine ! Les réflexions du chien sont connues grâce à une voix off. Et voilà Baxter juger ceux qui pensent qu’il ne pense pas. Et le chien n’est pas tendre envers l’Homme. Au point que le canidé fasse payer l’Homme de le décevoir par le meurtre. Car Baxter a des passions, des sentiments mais aussi des pulsions. Et pas des moins inquiétantes… La réalisation est sobre mais efficace. Le jeu des acteurs est inégal certes. Une vraie réussite néanmoins malgré le manque de moyens ! Glaçant !

DANSE AVEC LUI

Film français de Valérie Guignabodet (2007)

La trentaine, Alexandra voue une passion aux chevaux, en même temps qu’elle est une cavalière émérite lorsqu’elle pratique le concours d’obstacle. Sa vie sentimentale s’avère moins simple. La jeune femme apprend que son mari la trompe et s’apprête à la quitter pour rejoindre son amante enceinte. Le drame s’accentue encore lorsqu’une grave chute la contraint d’euthanasier son cheval. Alexandra est conduite à l’hôpital lorsque son mari infidèle décède dans un accident de la route tandis qu’il la rejoignait à la clinique. Une longue hospitalisation est nécessaire pour effacer les blessures physiques auxquelles se superposent celles psychologiques. La jeune femme n’a plus le courage d’aimer, de vivre, ni de remonter à cheval. Trois ans plus tard, Alexandra tombe en panne d’essence à proximité d’une écurie abandonnée. La jeune femme fait bientôt la rencontre du Colonel, vieux maître d’équitation misanthrope, et de son cheval blanc…

Une jeune femme cabossée par la vie ressuscite, ou remet le pied à l’étrier, grâce à une certaine forme d’équithérapie. Si les premières dizaines de minutes, trop lourdes de pathos, laissent présager le pire et, si le sujet est traité avec une simplicité qui tombe parfois dans la facilité, l’ensemble s’améliore ensuite considérablement. Le scénario paraîtra peut être convenu et un peu niais. De même, les destinées sentimentales de l’héroïne abîmée sont parfois mal venues. Les défauts du film sont finalement pardonnables. L’intrigue sert surtout de prétexte à filmer la grâce du cheval de dressage, de même que la complexité de la relation entre l’animal et son cavalier. Et ça, Guignabodet le fait merveilleusement bien. Il est aisé de deviner l’amour de la réalisatrice pour les chevaux. Mathilde Seigner y est évidemment très à l’aise ; Samy Frey également. Le film ravira tous les amoureux de ce noble animal.

JE SUIS UN SOLDAT

Film français de Laurent Larivière (2015)

Sandrine a trente ans lorsqu’elle est contrainte de quitter Paris et regagner le domicile parental roubaisien. Elle ne peut longtemps cacher la vérité sur sa nouvelle condition de sans-emploi. Le retour dans le cocon familial n’arrange personne ; sa sœur et son mari, également dans la précarité, occupant déjà sa chambre. Sandrine accepte de travailler avec son oncle Henri dans un chenil non loin de chez ses parents. Le travail est rude et sale mais la jeune femme, corvéable à merci, s’accroche. Très vite, elle s’aperçoit que le chenil constitue une plaque tournante du trafic de chiots en provenance d’Europe de l’Est, via la Belgique, et vendus au poids. Dans ce milieu pourtant masculin, Sandrine ne tarde pas à acquérir le respect de tous et parvient à s’imposer comme une fine négociatrice. La réussite « commerciale » de la jeune femme ne l’empêche néanmoins pas de conserver un regard amer sur son activité…

Pour un premier long-métrage, c’est parfaitement réussi ! On peut craindre le pire d’une film sur le trafic d’animaux. Larivière le fait tout en nuances, suggérant plus que montrant la sordidité du trafic en matière de maltraitance et fraude aux vaccins et sur les dates de naissance. Le présent film tient autant du drame familial que de la chronique sociale. Jean-Hugues Anglade est remarquablement à la hauteur en spéculateur éhonté de petites boules de poils qui achète la crédulité de sa famille à coups de liasses de billets. Cheveux courts, combinaison et bottes en caoutchouc, Louise Bourgoin est génialement méconnaissable en jeune femme, actrice lucide de sa descente aux enfers socioprofessionnelle. Gageons que ce film puisse faire ouvrir les yeux sur ces trafics bénéficiant d’une curieuse impunité… Enfin, si Louise Bourgoin est assurément très belle toute nue, la scène est parfaitement injustifiée et gâche quelque peu la fin. Un film à voir absolument !

JONATHAN LIVINGSTONE, LE GOELAND

Titre original : Jonathan Livingstone Seagull

Film américain de Hall Bartlett (1973)

Jonathan Livingstone est un magnifique goéland argenté qui poursuit un rêve unique : voler toujours plus haut. Toujours plus haut et toujours plus vite au point de risquer sa vie. Aussi, l’oiseau se blesse-t-il gravement lors de l’un de ses vols. Ses pairs jugent Livingstone trop orgueilleux et dangereux. L’insouciance le pousse à raconter à son clan que le goéland peut effectuer des vols nocturnes. Cette révélation sonne son glas ! Livingstone est banni de la tribu par les anciens qui considèrent qu’il a définitivement brisé la loi. Volatile désormais solitaire, Livingstone erre de mer en mer et entame un long voyage initiatique à la découverte de lui-même. Sa rencontre avec Chian, vieux sage d’une autre tribu de congénères, change radicalement son destin. Le sage initie l’oiseau fougueux à la mystique de la perfection physique et spirituelle bouddhiques.

« Plus nous volons haut, plus nous paraissons petits à ceux qui ne savent pas voler. » Livingstone est cet oiseau nietzschéen qui méprise de voir ses congénères se battre pour des débris de poissons jonchant les ports parmi les ordures. L’œuvre anthropomorphisée de Bartlett est d’une beauté onirique fascinante. Formidable ode écologiste et païenne notamment dans sa seconde partie, dont l’enseignement mystique constitue une plaisante synthèse métaphysique des textes bouddhiques enseignant le Dharma, que d’aucuns jugeront parfois trop bavarde. Vingt-huit ans avant Le Peuple migrateur, on reste ébahi devant le défi fou de Bartlett de mettre en scène des oiseaux sauvages, avec beaucoup d’astuces dans les trucages, et construire un scénario sans l’intervention d’aucun acteur. Le film est bien évidemment issu du roman éponyme de Richard Bach. La bande originale de Neil Diamond est parfaite de circonstance. Grisant à se vouloir être Icare…

LES OISEAUX

Titre original : The Birds

Film américain d’Alfred Hitchcock (1963)

Melanie Daniels est une jolie jeune femme de la bourgeoisie de San Francisco. Une oisellerie est le lieu de sa rencontre avec un séduisant avocat, nommé Mitch Brenner. Cherchant un prétexte pour le revoir, Melanie se déplace jusque Bodega Bay apporter à Brenner le couple d’inséparables qu’il souhaitait offrir à sa jeune sœur Cathy. Lors de son arrivée, Melanie est légèrement blessée par une mouette peu avant son débarquement du canot. Attitude surprenante de l’oiseau mais très certainement anodine… Pas tout à fait ! La paisible cité californienne est victime d’étranges phénomènes qui interdisent la coïncidence. Les attaques de volatiles se multiplient. Un homme est retrouvé mort à son domicile les yeux dévorés et entouré de cadavres d’oiseaux. Les enfants subissent un raid de corbeaux à la sortie de l’école. Le centre ville ressemble à une zone de guerre que détruit un gigantesque incendie provoqué par de similaires attaques. L’Apocalypse semble frapper Bodega Bay. Melanie, Cathy et Mitch se réfugient dans la demeure de Madame Brenner. Plusieurs milliers d’oiseaux cernent la bâtisse et passent à l’attaque…

Issus d’une nouvelle de Daphné du Maurier, Les Oiseaux peuvent être considérés comme l’ultime chef-d’œuvre de Hitchcock, réalisateur prolixe à la filmographie néanmoins inégale. Le scénario est d’une simplicité de tête-de-moineau mais facilite la concentration du regard sur l’horreur apocalyptique des attaques. Et la réalisation maintient une tension allant crescendo tout au long du film. Comment un animal aussi banal qu’un oiseau peut-il se muer en meurtrier ? Quel sens donner à cette épouvante ? L’orgueil et l’insolence de l’Homme méritent-elles un châtiment pouvant épouser mille visages ? Dont celui de la vengeance des volatiles ? Face à ce phénomène inexplicable, Hitchcock présente remarquablement l’éventail des réactions d’une population terrorisée et meurtrie, de la couardise à la solidarité ou l’inconscience. La fin eut pu, en revanche, être mieux travaillée. Quelle prouesse en tout cas lorsque l’on sait que 28.000 oiseaux, mouettes, corbeaux corneilles, moineaux et autres bruants, furent dressés trois ans avant le début du tournage ! Et les effets spéciaux sont extraordinaires pour un film si ancien. Un chef-d’œuvre du film d’angoisse !

L’OURS

Film français de Jean-Jacques Annaud (1988)

La Colombie britannique. Youk est un ourson sur lequel sa mère veille précieusement. Un éboulement rocheux écrase l’adulte. Désespérément, Youk tente de déblayer les rochers autour de sa mère avant de devoir se rendre à l’évidence. Elle ne se relèvera plus. Désormais orphelin, l’ourson court un grand danger. Il est heureusement bientôt recueilli par Kaar, vieil ours solitaire qui l’initiera à l’apprentissage de la vie et corrigera sa maladresse et l’inconscience de son âge. Les rapides, chutes vertigineuses et piqûres d’abeilles ne constituent désormais plus qu’un lointain danger. Reste le péril humain symbolisé par deux chasseurs, Bill et Tom, lancés à la poursuite des plantigrades et bien décidés à vendre la peau de l’ours. Les hommes parviennent à se rapprocher au point que Tom tombe nez à nez avec Kaar. Le chasseur prend conscience de la force de l’animal et qu’il ne remportera pas la victoire…

Comme Jonathan Livingstone, L’Ours est un film dans lequel les réactions animales sont anthropomorphisées, trop peut-être d’ailleurs, nuisant par là même à l’essence sauvage de l’animal. Film pour les enfants de prime abord, la réalisation d’Annaud se révèle néanmoins très réaliste quant à la cruauté de la chaîne alimentaire et la nécessaire défense de l’ours contre ses prédateurs que sont les pumas ou chiens de chasse. D’aucuns jugeront le scénario trop moralisateur et manichéen entre la gentille faune et les méchants humains mal caricaturés. Pourquoi pas après tout ? La France est un bien mauvais élève dans ce domaine. Aussi, rappelons-nous de l’ourse Cannelle, dernier individu de souche pyrénéenne, abattue à la Toussaint 2004 par le chasseur René Marquèze. Invoquant la légitime défense, Marquèze et ses sbires n’admettront jamais qu’il puisse exister des territoires sur lesquels l’animal règne et non l’homme. Cannelle aussi invoquait la légitime défense. L’ours, mais aussi le loup, la France est un pays qui se montre incapable de cohabiter avec la faune prédatrice d’élevages ? Concluons sur ce bon film qui se veut une ode à la biodiversité et à la persistance de territoires animaliers.

WHITE GOD

Titre original : Fehér isten

Film germano-suédo-hongrois de Kornél Mundruczó (2014)

Budapest dans un futur proche. Âgée de treize ans, Lili est contrainte de passer trois mois chez son père Daniel. Hagen, le chien de Lili, dont elle est inséparable, est confié par l’ex-épouse de Daniel, en même temps que sa progéniture. Le père n’apprécie guère la compagnie du chien. A plus forte raison parce que l’Etat crypto-fasciste hongrois cherche à favoriser les chiens de race pure et impose le recensement des chiens bâtards dont il taxe la possession sous peine de confiscation et mise en fourrière dans des refuges déjà bondés. Comme nombre de propriétaires de chiens sans pédigrée, Daniel abandonne Hagen sur le bord d’une route malgré les supplications de sa fille. Tandis que Lili, effondrée, cherche à retrouver à tout prix son chien, Hagen doit échapper aux multiples camionnettes qui patrouillent en ville en vue de la capture des chiens errants. Livré à lui-même, Hagen découvre la cruauté humaine et prend la tête d’une meute de chiens vagabonds prêts à la révolte…

Film en deux parties distinctes. La première, plus psychologique, approfondit les rapports père-fille, tandis que la seconde applique une mise en scène crue et violente sur la clandestinité canine qui, malgré quelques lourdeurs, ne manque pas d’ingéniosité. Au son de la Rhapsodie hongroise n°2 de Franz Liszt, le téléspectateur est habilement enjoint à choisir le camp de la révolte. Une révolte anarchique au sein de laquelle les chiens endurent la férocité de la société humaine ; contraints qu’ils sont de se battre entre eux, au cours de scènes chocs, pour le plus grand plaisir des trafiquants et parieurs. Choisis ton camp camarade donc ! Mundruczó a choisi le sien ; lui qui ne se cache pas d’avoir voulu réaliser une allégorie de la politique du gouvernement de Viktor Orbán à l’égard des minorités rom et étrangères. Allégorie maladroite au regard des évènements postérieurs de la gare de Keleti saccagée par les migrants… Nonobstant cette ineptie, le film produit son effet.

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