Ni provocation inutile, ni soumission futile, ni invectives sur les personnes, refus de tout recours au point Godwin

Jean-Yves Le Gallou

Plus personne n’ignore la crise qui secoue Radio Courtoisie, Jean-Yves Le Gallou, patron de la réinformation sur l’antenne, annonce son départ de la direction du bulletin de réinformation à la rentrée de septembre si, d’ici là, la situation n’est pas apaisée :

« En 2007, j’ai proposé de créer un bulletin de réinformation quotidien sur Radio Courtoisie. Henry de Lesquen en a accepté l’idée et m’en a confié la direction. Je l’en remercie. Comme je remercie la grande centaine de réinformateurs qui ont participé à cette aventure. En particulier, Carl Hubert qui me seconde aujourd’hui et Henri Dubost, animateur du Kiosque courtois.

« La réinformation, c’est le refus du déni de réalité, c’est le respect des faits, rien que les faits mais tous les faits. Selon la belle formule de Charles Péguy dans Notre jeunesse : « Il est toujours difficile de dire ce que l’on voit, surtout il faut toujours, ce qui est plus difficile, voir ce que l’on voit. »

« Aujourd’hui, je me dois de voir ce que je vois et de le dire : Radio Courtoisie traverse une crise profonde dont l’origine se situe dans des déclarations de son président – certes tenues à l’extérieur de la radio – mais qui n’ont pas été sans répercussions sur la vie de la radio.

« Le bulletin de réinformation prendra ses quartiers d’été le 2 juillet. Je quitterai sa direction à la rentrée de septembre et cesserai toute collaboration à Radio Courtoisie si, d’ici là, Radio Courtoisie et sa direction ne sont pas apaisées et si cette grande famille n’est pas à nouveau rassemblée.

« Comme toujours ma ligne de conduite sera la suivante : ni provocation inutile, ni soumission futile, ni invectives sur les personnes, refus de tout recours au point Godwin. Il faut savoir raison garder ! »

Related Articles

11 Comments

Avarage Rating:
  • 0 / 10
  • alain , 29 juin 2016 @ 15 h 40 min

    Marie,

    a) il est polytechnicien. Son comportement illustre parfaitement la blague ” quelle différence entre un train et un polytechnicien ?”

    réponse – quand un train déraille , il s’arrête !

    b) le fait d’être ” président” de Radio-Courtoisie lui est monté au casque et a accentué les défauts de son tempérament de “petit chef”

    Pas besoin d’être polytechnicien pour avoir un comportement de “petit chef”.

    Pas de complot – la bêtise a toujours fait plus de dégât que la malignité.

  • Pacific , 29 juin 2016 @ 17 h 52 min

    Pour pouvoir concourir au scrutin présidentiel, il faudrait que de Lesquen recueille la signature de 500 élus au moins, ce qu’il n’obtiendra pas.
    Par conséquent, il n’a pas la moindre chance de se présenter en 2017. Il met donc en péril l’avenir de Radio-Courtoisie pour rien.
    Il faudrait que les patrons “remerciés” de RC puissent poursuivre leurs émissions sur une radio “amie” même si celle-ci n’a pas l’audience de RC.

  • hermeneias , 2 juillet 2016 @ 9 h 39 min

    De toute façon Radio Courtoisie a besoin d’un sérieux renouvellement , de vitalité et de sang neuf pour éviter les ronrons soporifiques de barbons et de marquises buvant le thé .

    Un conservatisme intelligent …c’est l’AVENIR

  • Voyageur , 3 juillet 2016 @ 19 h 19 min

    De Lesquen est comme tous les ‘X’, il sait tout mieux que tout le monde. Même s’il faut lui reconnaître une érudition considérable, son purisme intellectuel le dessert en particulier lorsqu’il interrompt ses invités qui connaissent mieux leur sujet que lui. Ce qui n’arrange pas non plus sa réputation c’est qu’il a aussi souvent un comportement odieux avec son assistante, Joëlle, qu’il n’hésite pas à reprendre lorsqu’elle fait une faute ou qu’elle ne lit pas les courriers assez vite. Il a par ailleurs d’excellentes émissions sur cette radio, il serait dommage que nous en soyons privés à cause des excès de langage de son président.

Comments are closed.