Précisons d’abord que ce quatrième pilier de l’islam n’a rien d’un jeûne. S’il est interdit de manger et boire (et faire l’amour) du lever au coucher du soleil, rien ne s’oppose à ce qu’ensuite, on compense cette frustration par des gueuletons orgiaques, qui se traduisent par une prise de poids conséquente chez beaucoup de « jeûneurs ».
Naturellement, les médecins constatent les ravages de telles pratiques. Ne pas boire dans la journée est une mise en danger, se gaver avant de dormir est une aberration médicale nuisant à la santé.
Dans les pays musulmans, cette tradition a des conséquences catastrophiques. L’Institut des Etudes Sociales sur le monde arabe, dans une étude couvrant plusieurs pays et s’étalant sur plusieurs années, donnait quelques chiffres révélateurs. 73,30 % de productivité en moins, accidents de la route et vols multipliés par trois, augmentation des maladies de 27 %, des crimes de sang de 50 %, etc. Un désastre.
Selon le Figaro, 70 % des disciples d’Allah vivant en France pratiqueraient ce rituel. A la RATP, dans un dépôt comprenant une forte présence musulmane, la direction a fourni aux syndicats quelques chiffres liés aux conséquences de cette pratique dans l’entreprise, en 2013 : + 26,5% de maladie, + 137,5% d’accident de travail par rapport à l’année dernière. Ces chiffres particulièrement élevés auront occasionné 48 services non-couverts contre 27 en juillet 2012 soit 45% de plus et 93 services supprimés contre 24 l’année dernière soit 4 fois plus.
Chacun constate, dans le quotidien, le rôle de flicage du ramadan, qui permet aux plus radicaux des musulmans de contrôler la soumission au dogme des plus modérés. Danger pour le malheureux qui ose braver les lois d’Allah. Danger aussi pour le mécréant provocateur qui, en cette période, ose boire un café, ou, pire encore, manger un sandwich au jambon. Dans les pays musulmans, des mouvements se mettent en place, comme au Maroc, pour réclamer, au nom des droits individuels, la possibilité de ne pas suivre le ramadan. Ils sont en général sévèrement réprimés.
Pourtant, tous les ans, nous avons droit à des titres élogieux, dans la presse bien-pensante, Libération en tête, sur cette pratique obscurantiste et moyenâgeuse. Mais cette année, le ramadan suscite une nouvelle interrogation : les joueurs algériens, qualifiés ce lundi contre l’Allemagne, pourront-ils manger avant de jouer ? La question se pose également pour nos Bleus musulmans, et notamment Benzema. Le suspense est à son comble, on attend l’avis des savants mahométans, qui, bien évidemment, ne sont pas tous d’accord entre eux…
Tout cela n’empêchera pas, le 9 juillet, à la mairie de Paris, Anne Hidalgo, qui se prétend de gauche et républicaine, de commémorer le ramadan, continuant l’œuvre de son prédécesseur. Il en coûterait 70.000 euros au contribuable parisien. Les nés-musulmans qui, en France et de l’autre côté de la Méditerranée, refusent que la religion s’impose dans leur vie quotidienne, apprécieront cette nouvelle trahison des socialistes.