Daphné Roulier vomit sur le christianisme

Dans la rubrique “Le Dictateur” (“À quoi ressembleraient nos vies si on lui confiait le pays ?”) du gratuit Stylist de jeudi 20 juin, Daphné Roulier, qui présente le JT de 20h30 sur D8 après avoir pigé pour Le Figaro puis travaillé à LCI et Canal +, se lâche sur le christianisme, et sur le christianisme seulement : “Seront passibles de châtiments corporels, le port du costard-cravate gris souris, la chemise pour homme avec plein de boutons sur le col, ainsi que toutes les variations de soutanes”. Manifestement satisfaite de sa petite sortie, elle enfonce le clou : “Opium, d’Yves Saint Laurent, sera la nouvelle religion, afin que le peuple puisse enfin y avoir accès. Une fois parfumé, je suis sûre qu’il oubliera l’odeur d’eau croupie qui émane de tant de bénitiers. Et dans tous les lieux de culte, je ferai apposer un écriteau : ‘Prière d’aérer.’ » Classe…

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185 Comments

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  • 0 / 10
  • hermeneias , 30 juin 2013 @ 18 h 57 min

    Vous confondez la cultuuuuure de surface de bourgeois gentilhomme salonnard et l’inculture .
    La pseudo “culture” rive gauche dans laquelle vous essayez de vous draper est une tunique pleine de trous ( comme les jeans troués pour trous du cul à la mode ).
    Lire je veux bien mais pas des romans de gare ou le dernier goncourt ….
    La culture c’est un travail , un labeur et pas un passe temps pour oisifs .
    Il faut défricher et labourer comme dans l’agri-culture

  • Yaki , 30 juin 2013 @ 19 h 09 min

    Il faut des gamètes hommes et des gamettes pour faire des enfants. La PMA existe.

    Les divorcés existent, les veufs et veuves existent. Vont-ils plus mal que les autres enfants qui ont deux parents hétéros ?

  • hermeneias , 30 juin 2013 @ 19 h 10 min

    On n’est pas sur la radio des barbons de radio coucourtoisie….Où malgré des sujets parfois intéressants , on se rase ferme car on se croirait dans des conversations de salon …

  • Yaki , 30 juin 2013 @ 19 h 24 min

    Ne parlez pas pour moi

  • femenphobe , 30 juin 2013 @ 19 h 58 min

    mdr, quelle gourde alors celle-là !

  • Louis A. F. G. von Wetzler , 30 juin 2013 @ 20 h 44 min

    La jeunesse catholique de France

    Le général Bruno Dary, ancien gouverneur militaire de Paris, tout juste à la retraite et qui est venu prêter main-forte aux organisateurs des marches, avait déclaré à «ne pas enfermer» cette nouvelle génération «dans le schéma de la militance» pure et dure. Ce ne sont «pas des révolutionnaires» qui viendraient renverser un ordre établi. «Ce qui m’a frappé, raconte cet homme qui a beaucoup vu au fil d’une très brillante carrière, c’est leur forte conscience des enjeux concrets de la vie: d’abord finir des études, trouver un travail dans un monde qui ne les attend pas, se préparer à élever des enfants dans un contexte qui ne porte pas à l’éducation. Leur haute dimension spirituelle n’était pas celle de cathos coincés mais de jeunes très responsables. De témoins de la foi catholique, apostolique, romaine.»

    Agrégé de philosophie, Thibaud Collin, également impliqué dans ce mouvement d’ensemble, connaît bien cette génération qu’il a devant lui, en classes préparatoires, et confirme que le schéma de guerre des deux France avec «ingérence du religieux» a connu une «déroute»: «Cette génération a su entendre les alertes de Jean Paul II, de Benoît XVI sur le relativisme actuel. Elle a bien intégré la méthode exposée par ces Papes: en matière sociale et politique, il faut intervenir au service de la conscience et de la justice»

    Tugdual Derville, petite cinquantaine, délégué général d’Alliance Vita et numéro deux derrière Frigide Barjot de la Manif pour tous, les côtoie quotidiennement et récuse également «ce fantasme d’une Église organisée pour le combat politique». Pour ce laïc, cette «nouvelle génération de citoyens à la foi décomplexée» est un produit du «laïcisme à la française». «Dès l’enfance», cette exclusion de la religion a provoqué chez eux une sorte de «résilience». Il n’y a donc «pas vraiment de honte à être catholique». Ceux qui le sont «vivent, de plus en plus souvent, une démarche entière qui va de l’adoration eucharistique aux questions de société, en passant par l’implication sociale».

    Il reconnaît certes que cette génération impressionne par la force de sa foi: «J’entends des quinquagénaires s’extasier du rayonnement de la foi de leurs enfants, comme si la foi sortie de la crise de l’Église avait été éprouvée, “comme l’or au creuset”.» Mais ces grands ados cathos dérangent tout autant par leur style libéré: «On voit de moins en moins les chrétiens coïncider avec un milieu social ou un look, ou certaines activités typiques. Les chrétiens sont insérés partout.»

    Reste qu’ils posent tout de même la question de l’implication du religieux dans une société laïque. Le jeune abbé Pierre-Hervé Grosjean, cofondateur du Padreblog, une vedette dans le milieu des jeunes cathos branchés qui le suivent sur Twitter, incarne à sa façon un prêtre de cette génération. Il témoigne: «Le 13 janvier, ce n’était pas d’abord un soulèvement “catholique” mais simplement du bon sens. En revanche, vivre en catholique pour un jeune dans notre société, s’affirmer catholique, est un vrai choix de conviction et non plus de tradition. Ils veulent être cohérents mais décomplexés. Ils ont compris que cette foi les appelle non pas à s’exiler du monde, mais à s’engager dans la vie de la cité, au service de la dignité des personnes, et des plus fragiles.»

    Sœur Nathalie Becquart, une religieuse qui travaille notamment sur les JMJ à la Conférence des évêques, assure d’ailleurs que cette génération est «plus diverse, dans ses opinions, qu’on ne le croit». Mais «on observe chez beaucoup de jeunes cathos qui forment une minorité décomplexée depuis plusieurs années cette prise de conscience forte par rapport à leur responsabilité dans la société. Ils cherchent comment être chrétien dans la société telle qu’elle est et veulent éclairer leurs prises de position sur les questions sociales et politiques à la lumière de leur foi car ils font le lien entre foi et vie.»

    Une fois par semaine, le père Alexis Leproux voit près de mille jeunes étudiants s’entasser pour l’entendre dans l’église Saint-Germain-des-Prés, à Paris. Avides, ils attendent une formation basique sur l’Église. Il constate: «Les jeunes catholiques ne répondent pas à un schéma social déterminé. Ils réfléchissent, cherchent un avenir que le monde de leurs aînés ne leur permet pas toujours de voir, se laissent bousculer par les nouvelles techniques, numériques et médicales en particulier. Ils espèrent pouvoir construire un monde respectueux de la personne humaine. Depuis quinze ans maintenant, je constate chez eux une capacité d’engagement, de sérieux dans les exigences rationnelles de sa foi, d’un désir de ne pas vivre à la surface des choses, en particulier lorsque cela touche la foi, la vie spirituelle. Cette grande exigence avec eux-mêmes, les jeunes chrétiens la partagent aujourd’hui avec simplicité, avec leurs contemporains, juifs et musulmans, agnostiques ou athées.»

  • Eric Martin , 30 juin 2013 @ 20 h 49 min

    Source ?

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