https://www.youtube.com/watch?v=i_OACwYHyMw
Les licenciements ne seront bien entendu jamais une bonne nouvelle mais l’annonce par Coca-Cola d’une baisse de ses effectifs de l’ordre de 1 200 salariés laisse toutefois perplexe. Le fabricant américain de ce soda mondialement implanté, des grandes métropoles au fin fond du moindre village africain ou îlot dans le Pacifique, connaît en effet une baisse de ses ventes. Premier symbole d’une mondialisation qui se prétendait heureuse, le Coca-Cola symbolisait tout à la fois la jeunesse, la liberté, la rébellion et l’« american way of life » avant que de pragmatiques chercheurs ne l’accusent de favoriser l’obésité, le diabète et les maladies cardio-vasculaires, ce qui, évidemment, ternit un peu le mythe. Il faut dire qu’à la légende de sa recette de fabrication prétendument ultrasecrète sont venues s’ajouter, au fil des décennies, les révélations sur son excessive teneur en sucre, facteur important d’obésité et cause de pathologies sévères.
De plus, les révélations sur la nocivité de l’aspartam longtemps occultée par les milieux scientifiques et les médias, notamment ses effets cancérogènes, ont pour leur part porté un mauvais coup aux versions sans sucre, qualifiées de « light », « Zéro » et autres qui se voulaient une alternative diététique.
Les 1 200 salariés sacrifiés pour cette raison mais aussi sur l’autel de l’actionnariat et au nom de la valeur qu’il convient de leur assurer, représentent 1 % de l’effectif mondial de ce géant basé à Atlanta et employant 100 300 employés. Hormis aux Etats-Unis, les ventes ont reculé dans l’ensemble des régions du monde.
Le célèbre fabricant de sodas annonce une réduction de 10 % de sucre dans ses boissons à l’horizon 2020 afin de se conformer à l’esprit du temps et aux adjurations d’un monde médical ayant pris en grippe les sucres pour leurs méfaits sur la santé.