C’est Marianne qui le révèle :
Selon nos informations, Marine Le Pen vient de signifier à Marie-Christine Arnautu, vice-présidente chargée des questions sociales et eurodéputée, qu’elle ne faisait plus partie de la Commission d’investiture. Virée, à la veille d’une réunion qui doit désigner ceux qui pourront concourir lors des prochaines élections régionales.
Dans le même mouvement de purge, Bruno Gollnisch, lui aussi député européen, et ex-candidat à la présidence du parti contre la fille de Jean-Marie Le Pen au congrès de Tours en 2011, a été prié de rester chez lui les jours où se réunira la Commission des conflits. Viré lui aussi à la veille d’une réunion historique de l’instance destinée à faire le ménage parmi les candidats aux élections départementales qui s’étaient distingués par leurs propos antisémites ou homophobes.
(…) Une sorte de lettre d’avertissement vient d’être envoyée à Gollnisch. En attendant de nouvelles sanctions s’il s’obstine à réclamer un débat d’orientation ?
Ces deux nouvelles purges confirment la détermination de Marine Le Pen et de son vice-président à priver Jean-Marie Le Pen de son statut de président d’honneur lors d’un congrès extraordinaire prévu avant le mois de juillet et qui devrait se tenir par correspondance. En attendant, les vexations et les humiliations à son encontre se multiplient. Il se murmure dans les couloirs du Carré, le siège du Front national à Nanterre que le trésorier du parti, Wallerand de Saint-Just, rêve de priver Jean-Marie Le Pen de son bureau. Dores et déjà, selon nos informations, il vient de lui retirer l’usage personnel d’une carte bancaire du parti. Une mesure de rétorsion après la révélation de l’existence d’un compte en Suisse géré par son majordome ? Attention, on ne plaisante plus au Front national.
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