Se moquant du «code de l’étiquette archaïque» britannique, un quotidien australien a publié mercredi une photo montrant les fesses de la duchesse de Cmabridge.
Un quotidien australien du groupe Murdoch a publié mercredi une photo dévoilant le postérieur de Kate, l’épouse du prince William d’Angleterre, prise lors du voyage du couple princier en Australie, qualifiant de «ridicule» l’auto-censure de la presse britannique.
Le Sydney Daily Telegraph publie cette photo qui montre une partie du postérieur de la duchesse de Cambridge, alors qu’une bourrasque de vent soulève sa robe. D’autres médias, comme Le Matin en Suisse, ont également publié le cliché controversé cette semaine.
La photo a été prise en avril, pendant la tournée en Nouvelle-Zélande et Australie du couple princier, peu après la descente d’hélicoptère de Kate et William, près des Montagnes bleues, à l’ouest de Sydney.
«Ridicule»
Le quotidien australien affirme que la presse britannique a refusé de publier la photo par respect pour la famille royale, et estime, dans un commentaire, qu’elle se plie ainsi à «un code de l’étiquette archaïque».
«Cela paraît un peu ridicule d’attendre que le reste des médias fassent de même, en particulier dans un monde où la chair et le mercantilisme vont main dans la main», écrit le journal.
L’auteur de la photo est une habitante de la région que visitait le couple, Diane Morel, qui n’a pas tout de suite réalisé ce qu’elle avait consigné sur sa carte mémoire.
«C’est quand je suis rentrée chez moi et que j’ai mis la carte dans l’ordinateur que j’ai compris ce que j’avais saisi», a déclaré la femme de 47 ans, qui a promis de donner le produit de la vente de cette image à une association d’aide aux victimes des feux de brousse, un fléau qui ravage chaque année des zones entières de cette région.
Seins nus en 2012
En 2012, le magazine people français Closer avait suscité la controverse en publiant une photo de Kate Middleton, prenant un bain de soleil sur le balcon d’une propriété privée du sud de la France, les seins nus.
Le couple princier avait contre-attaqué sur le plan judiciaire, déposant une plainte au pénal visant à identifier le ou les paparazzi. Deux photographes avaient été mis en examen à l’été 2013 pour «atteinte à la vie privée».