En découvrant la couverture de Valeurs Actuelles n° 4031 du 27/02/2014 dont le titre est « Super-Menteur » je n’ai pu m’empêcher de penser qu’il n’était pas le seul. Aujourd’hui, nous sommes tous des menteurs, par volonté comme c’est le cas des média (de gauche comme de droite) et des politiques qui propagent des informations truquées, ou par négligence dans notre cas lorsque nous transmettons ces intox aux amis. Mais ce n’est pas seulement un jeu d’adulte ; mes petits enfants manifestent un étonnement angélique lorsque nous (mamy et moi) les prenons sur le fait.
J’en tire la conclusion suivante : ce mensonge qui est normalisé car il permet de dégager notre responsabilité dans nos actes répréhensibles, ou de trouver un bouc émissaire pour justifier tout ce qui ne va pas, est le reflet d’une société dont les principes fondamentaux ont disparues. Il n’est plus question du bien commun mais de ses propres intérêts ou de celui de son clan et pour cela, tous les moyens sont justifiés.
Ce qui est dommage dans le domaine de la politique, c’est que les sympathisants d’un parti, qui ne sont pas dupes des mensonges de ses dirigeants, finissent par s’en méfier et même par se désintéresser des affaires, ce qui explique peut-être le nombre des abstentionnistes aux élections.
MM
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