Ajaccio!!!

Officiellement, il semblerait que la « salle de prière » soit le siège d’une association culturelle et sportive, bref, il s’agirait d’une « mosquée clandestine ».

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Les médias subventionnés « oublient » totalement le principal évènement!

Sans surprise, les médias se sont emparés de l’affaire. Mais pour évoquer la réaction des Corses pour défendre les pompiers – en s’en offusquant – plus que la lâche agression commise à l’encontre des soldats du feu.

Attaque d’une salle de prière : pour Abdallah Zekri, « le peuple corse doit se souvenir de son histoire » titre BFM TV. Interrogé par les journalistes,M. Zekri, président de l’Observatoire des actes islamophobes du Conseil français du culte musulman, ira même jusqu’à refaire l’histoire en soutenant que l’Ile de beauté aurait été libérée grâce aux tirailleurs musulmans (qui constituaient pourtant une infime minorité lors du débarquement).

« Corse: les dirigeants nationalistes condamnent l’attaque d’une salle de prière musulmane à Ajaccio », titre le même média, qui enjoint les nouveaux élus (M. Simeoni et M. Talamoni) à prendre la parole, la sécurité sur l’île ne relevant absolument pas des compétences de l’Assemblée territoriale de Corse. « Est-il demandé à M. Le Drian de condamner les violences diverses ayant lieu ici ou là en Bretagne ?« , remarque un militant corse.

« Lieu de prière musulman vandalisé à Ajaccio: ce que l’on sait » titre L’Express, « FAITS DIVERS Corse : consternation après le saccage d’une mosquée » d’après le Républicain lorrain, « Incompréhension en Corse après le saccage d’une salle de prière musulmane » écrit Ouest-France.

C’est l »intégralité de la presse nationale subventionnée – qui n’avait pas au départ évoqué, ou selement en quelques lignes, l’agression subie par les pompiers – qui s’empare de l’affaire ; oubliés les pompiers agressés, ce sont désormais les musulmans qui sont les victimes .

50 exemplaires du Coran jetés par une fenêtre ont donc, si l’on se rapporte aux gros titres accrocheurs, nettement plus d’importance qu’un guet-apens – qui aurait pu faire des victimes – tendu à des citoyens qui s’engagent pour protéger et aider la population.

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Les politiques réagissent…uniquement après la manifestation dans la cité

Du côté des politiques , les responsables corses, de Jean-Guy Talamoni à Laurent Marcangeli en passant par Gilles Simeoni ou J.F Bacarreli ont d’abord et prioritairement fermement condamné et dénoncé les exactions à l’encontre des pompiers.

Manuel Valls, Premier ministre – qui n’avait pas communiqué directement après l’agression des pompiers – a attendu que les manifestants d’Ajaccio réagissent pour tweeter : « Corse : après l’agression intolérable de pompiers, profanation inacceptable d’un lieu de prière musulman. Respect de la loi républicaine.».

Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur, s’est fendu lui aussi d’un communiqué uniquement après la réaction populaire. Idem pour Alain Juppé (LR), qui s’est contenté de suivre la « tendance » dictée par les médias :« A Ajaccio, pompiers agressés, lieu de culte saccagé, plus qu’un appel au respect de la loi, on attend de l’Etat autorité et fermeté.» . Florian Philippot (FN), qui avait réagi après la victoire des nationalistes corses aux régionales, s’est fendu lui aussi de son tweet : A force de laisser prospérer le laxisme et le communautarisme, le gouvernement prend la responsabilité d’affrontements très graves #Ajaccio ». Mélenchon lui, s’en prend directement au peuple corse : « Un matin, on se lèvera et on sera revenus (sic) en France. Sans avoir honte de ses compatriotes. #Ajaccio ».

Christian Estrosi, le nouveau patron (LR) de la région PACA, ne prononce quant à lui pas un mot sur les pompiers : « Je veux dénoncer fermement le saccage de la salle de prière du culte musulman à #Ajaccio. Les auteurs doivent être poursuivis et punis. ». Idem pour Cambadélis (PS) : « #Corse Honte à ceux qui ont attaqué, brûlé un lieu de culte musulman. Tout le monde doit réagir! »

Cette affaire d’Ajaccio s’avère particulièrement représentative de la façon dont politiques et médias subventionnés réagissent. Avec une certaine inquiétude, ceux-ci commencent à prendre conscience de la possibilité d’une révolte de la population autochtone face à des menaces (sécuritaires, identitaires) que les pouvoirs publics se refusent à traiter. Les résultats électoraux du premier tour des élections régionales n’ont visiblement toujours pas été analysés et pris en compte …

[cc] Breizh-info.com, 2015, dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine.

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Officiellement, c’est effectivement une “association marocaine sportive et culturelle” qui siège rue du Colonnel Colonna d’Ornano, dans le quartier sensible Saint-Jean d’Ajaccio. Ses statuts, loi 1901 et déposés à la préfecture en janvier 2003 précisent son objet social, vaste : “promouvoir, soutenir et favoriser l’intégration des jeunes issus de l’immigration, l’insertion sociale, la prévention et la lutte contre la délinquance des jeunes et l’exclusion”. Selon nos informations, l’association n’a pas reçu d’argent public. “J’ai été conseiller municipal depuis 2008 et je suis maire depuis février 2015. Je n’ai jamais vu de dossier de subventions ni municipales ni départementales à cette association”, martèle le maire d’Ajaccio Laurent Marcangeli. Il affirme même “n’avoir pas vu passer de demande de leur part”. De plus, selon les autorités, cette association n’a “jamais créé de problème de sécurité ni de trouble à l’ordre public”.
En revanche, l’association n’a pas déclaré la présence d’un lieu de culte à l’intérieur de ses locaux. “Ce n’est pas une obligation, il suffit de s’être déclaré comme établissement pouvant recevoir du public – ce qui était le cas de l’association -et d’être aux normes”, confie à Europe 1 une source à la préfecture de Corse du Sud. “Tout le monde savait que c’était une salle de prière, et nous n’avons jamais eu de signalements de problème les concernant”, précise cette source. De son côté le maire estime “qu’il faut finir de clarifier la situation”, explique le maire, qui “ne voit pas d’inconvénient à la présence d’un lieu de culte à cet endroit tant que tout est en règle”.

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