Par Charles Chaleyat
L’école, on le voit bien est le champ clos de luttes politiques fondamentales car c’est là que se forment et surtout, se déforment les générations futures.
Hitler, Staline et des tas d’autres bien avant, l’ont compris dont les fameux philosophes des Lumières attentifs à retirer les enfants des mains de leurs éducateurs naturels : les parents. Nos laïques de 1905 ne poursuivaient pas d’autres buts que ceux de notre actuel ministre : mettre les enfants à l’abri de tous les déterministes, sauf bien sûr le leur. Ils voulaient même, ce que notre cher Peillon a repris, créer une nouvelle religion, comme si on pouvait par décision se donner un ou des dieux.
Comme tous ceux de ma génération, j’ai identifié dans ce qui me fut appris tous les traits de cette idéologie laïcarde avec quelques difficultés, tout en conservant envers ces maîtres d’école de qualité la reconnaissance de savoir lire, écrire et compter correctement.
On s’est bien rendu compte, positivistes compris, qu’il n’y avait aucune civilisation aussi primitive soit-elle, sans religion, à commencer par nos ancêtres de la préhistoire peignant selon des ordres répétés pendant 30 000 ans sur les parois de grottes appelées dès lors des sanctuaires par André Leroi-Gourhan, leur premier grand déchiffreur. Mais d’ici à forger une religion de toutes pièces… René Girard a montré que s’ils avaient créé des dieux c’est que les hommes ne maitrisaient pas leurs propres crises de sociétés nées du mimétisme rivalitaire et aboutissant au meurtre d’un coupable (en général innocent), apaisant la crise et de ce fait aussi, par un renversement ultime, révéré comme dieu pacificateur.
On en est encore là, aujourd’hui, grâce à notre Grand Maître des Universités, où les maîtres d’école, devenus pour leurs ‘egos ‘ riquiqui, des Professeurs, appliquent des méthodes d’apprentissage de la lecture absolument destructrices pour beaucoup d’enfants. Plus, ils s’opposent, manu militari ou grâce à l’administration du ministre, à toute discussion du sujet qui pourtant met en cause l’avenir de la nation à travers nos enfants.
Au lycée d’aujourd’hui, nos enfants n’apprennent certes pas que Vercingétorix né sous Louis-Philippe battit les chinois un soir à Ronc’vaux mais, bien pire que des fariboles rigolotes, ils ignoreront avec la langue française et l’Histoire de France, les rudiments même de la vie de tous les jours…