Sur France 2, aujourd’hui 27 novembre.
Voter contre, c’est déjà voter contre les valeurs de l’UDI fondamentalement. Et c’est voter contre les femmes, c’est porter l’idée que les femmes n’ont pas le droit de disposer librement de leur corps.Je considère qu’en termes de valeurs il vient de commettre un grand écart et qu’il n’a pas vraiment sa place parmi nous.
De son côté, le député-maire fustige la banalisation de l’avortement. Ainsi écrit-il :
Dans le texte d’origine dont on célèbre l’anniversaire, il s’agissait d’ouvrir une dérogation au principe de protection de l’être humain dès le commencement de la vie. C’était nécessaire, et Simone Veil elle-même reconnaissait le caractère exceptionnel et dramatique de cette décision. Sa transformation en droit fondamental, telle que la résolution le propose, ouvre la banalisation de l’avortement et marque un changement profond au principe d’exception qui prévalait jusqu’à présent.
Il s’interroge aussi sur le faible nombre de présents lors du vote :
Je m’étonne par ailleurs que pour un texte comme celui-ci, seuls 151 Députés aient été présents, y compris dans mon propre groupe, où ceux-là mêmes qui me reprochent ma position n’étaient pas présents, ni pour voter sur cette résolution, ni d’ailleurs pour défendre l’universalité des allocations familiales la veille dans l’hémicycle. Que reste-il des convictions, d’un côté comme de l’autre, quand un mercredi, en fin d’après-midi, sur un texte hautement symbolique, plus de 400 députés sont absents de l’hémicycle ? Pourquoi les politiques feraient-ils preuve de courage sur les grandes réformes dont la France a besoin quand ils renoncent jusqu’à l’affirmation de leurs convictions ? Ces questions méritent d’être posées à tous ceux qui donnent de grandes leçons de morale et qui se réfugient dans la pensée rapide…
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