Juste après la journée mondiale des pâtes, voilà la pâte aveuglante! Chinois, Italiens, Français bouffeurs de nouilles auraient pu avoir du souci à se faire… Quel est lobby-de-quoi qui a encore acheté des eurocrates???? NDLR) Difficile ces jours-ci de passer à table sans faire preuve de trop de méfiance. Après le rapport choc de l’OMS qui classe certaines viandes comme cancérogènes, l’ONG Foodwatch publie une étude qui fait, elle aussi, froid dans le dos. Selon l’organisation de défense des consommateurs, de nombreux aliments de grande consommation seraient contaminés par des hydrocarbures.
Des hydrocarbures dans le riz et les pâtes. D’après l’étude menée par Foodwatch France, près de la moitié des 120 produits testés en laboratoire contiendraient des hydrocarbures aromatiques d’huile minérale. Les produits soumis aux tests sont consommés quotidiennement par les Français : le riz, les pâtes, les corn flakes,… Et la France n’est pas vraiment irréprochable dans cette étude. “Six produits testés sur dix achetés en France présentent un risque cancérogène”, précise l’organisation de défense des consommateurs.
Les emballages principaux responsables ? Dans son étude, Foodwatch souligne que les hydrocarbures aromatiques d’huile minérale peuvent avoir contaminé les aliments lors de la chaîne de production ou pendant le stockage. Mais les principaux fautifs pourraient bien être les emballages. “Les emballages fabriqués à partir de fibres recyclées présentent un danger réel pour la santé si les aliments ne sont pas protégés de façon adéquate”, explique l’étude.
Une pétition lancée par Foodwatch. “Ce problème est connu des fabricants, des politiques et des experts depuis de nombreuses années”, explique une responsable de Foodwatch dans les colonnes du Parisien. “Mais ni la France ni l’Union européenne n’ont mis en place de législation destinée à protéger les consommateurs. Des solutions existent pour empêcher la migration des substances toxiques dans notre alimentation. Il faut les rendre obligatoires de toute urgence”. Pour essayer de faire bouger les lignes sur cette problématique, Foodwatch a décidé de lancer une pétition. Elle devrait ensuite être remise au commissaire européen en charge de la Santé et de la Sécurité alimentaire, Vytenis Andriukaitis.