Et sur la prostitution, on n’entend plus babiller Marlène Schiappa! (Vidéo)

Dans le pays du peuple le plus brave de la Gaule, le féminisme râle…  Une publicité postée à la sortie des universités propose aux étudiantes « d’améliorer leur style de vie » en sortant avec un « Sugar Daddy », c’est-à-dire un homme riche, qui rêve de s’enliser dans le stupre avec une petite minette de vingt ans.

Si le fantasme ne date pas d’hier, tout autant que la pratique, en faire en publicité provoque un désordre… Un trouble !

Ni plus ni moins, on propose aux étudiantes quelques soirées thématiques (genre Sphinx de la belle époque) pour arrondir ses fins de mois et vivre un peu plus confortablement. Fermer le « One-Two-Two » parce qu’on ne respecte pas la prostituée pour en arriver à dire que chaque femme – self-made-woman – est une prostituée en puissance, ça se pose là !

Quelle drôle d’époque vivons-nous! Fini le temps des maquerelles, des bordels militaires de campagne et des joies du dimanche après-midi…

Aujourd’hui, il est possible de s’allonger auprès d’une femme mariée en manque d’affection (il y a même des sites de rencontre pour ça), vendre sa virginité et même jurer que l’enfant a une sexualité… Ce qui commence, d’ailleurs, à provoquer des histoires relativement fâcheuses au niveau de la Justice (je vous laisse le plaisir d’aller lire un article relatant l’atteinte sexuelle commise par un homme de 28 ans sur une jeune fille de 11 ans, pour laquelle la Justice a eu le bon goût de ne pas choisir la qualification de viol).

Les féministes commencent à attraper un rhume du cerveau : d’un côté, si la jeune fille fait ce qu’elle veut de son corps, elle peut le vendre, puisqu’il lui appartient. Or, si elle le vend, elle se soumet à la puissance patriarcale et aux désirs pervers de ces gros cochons d’hommes…

Ces « sugar babies » (rien que le nom est affriolant, notez bien) ne sont pas des prostituées, selon le bonhomme qui gère le site de rencontre. « Nous sommes comme un site de rencontre classique, sauf que l’aspect financier fait partie des critères. » Ah…

Nous vivons dans une société qui repose sur le paradoxe absolument incroyable de la liberté sexuelle à outrance, tout en s’opposant à ses excès les plus fous ! Loi du marché et sexe, c’est une vieille histoire d’amour… Et puis, au bout d’un moment, puisqu’il n’existe plus de « filles de mauvaise vie » ni de « filles de joie », qui sont donc ces comités éthiques et ces maquerelles féministes qui viennent juger ces femmes qui ne font que gagner de l’argent ?

Il paraît qu’il s’agit d’une « campagne [publicitaire] immorale »…Mais enfin, il faut savoir, je croyais que la moralité était un concept fluctuant en fonction des personnes et non un dogme absolu réactionnaire… Ou alors est-ce ça, la morale laïque ?

L’Occident s’empêtre dans ses contradictions, ses paradoxes et ses incohérences, sans se rendre compte qu’il a déjà vendu la femme au marché… De « mon corps m’appartient » à « mon corps est une marchandise comme les autres » : soixante ans de féminisme.
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Et dire qu’on vient nous enquiquiner avec l’écriture inclusive.

 

Henri d’Aramis – Boulevard Voltaire

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