Parmi les réfugiés arrivés en Allemagne, on trouve un millier de mariées de moins de 16 ans. Les services sociaux fédéraux avaient pour principe de les séparer de leurs « époux » et de les prendre sous tutelle légale. Mais un tribunal saisi par un musulman de 21 ans a reconnu valide son mariage avec sa cousine de 14 ans car conclu suivant la loi syrienne. Les services sociaux vont faire appel mais cette décision fait peur en Europe, car elle risque de faire jurisprudence dans toute l’Union. On risque de nous imposer la charia car un magistrat a dérapé. Comme l’islam autorise d’épouser une fillette de 9 ans – du moment qu’elle a ses règles – voire même une enfant de 4 ans, on frémit aux dérives que cette reconnaissance induira. Même si cette légalisation est une première en Europe, les tribunaux allemands avaient déjà la mauvaise habitude de donner la tutelle légale des enfants mariées à leur « époux », ruinant les efforts des services sociaux. On voit l’urgence du problème.
Les gouvernements sont tentés de légiférer pour interdire ces pratiques honteuses, mais des voix minoritaires et malheureusement influentes susurrent qu’il nous faut tout accepter et respecter les coutumes coraniques. Allons au bout de la logique de ces tenants de la « capitulation » devant l’islam. Autorisons la polygamie. Elle est légale dans nombre de pays musulmans. Au fond, prendre quatre femmes n’est-il pas moins grave que d’épouser une enfant ? Pourquoi donc l’interdire ? Et l’esclavage ? Ces enfants de 9 ans confiées à des familles, chargées de faire toutes les tâches ménagères qui ne sont pas payées et parfois à peine nourries. Cette coutume est répandue en Afrique et dans certains pays musulmans. Pourquoi perturber, avec notre morale occidentale, ces familles vivant chez nous et qui accueillent une esclave ? Et l’excision prônée par nombre de religieux musulmans ? Pourquoi la criminaliser aux noms de critères « coloniaux » dépassés ? Pourquoi ne pas la faire effectuer par des chirurgiens français (et remboursée par la Sécurité sociale, soyons large !) plutôt que d’obliger les familles à retourner en Afrique pour exciser leurs filles et livrer leurs gamines à des rebouteuses à l’hygiène douteuse ?
Non ! Nous sommes chez nous. Nous avons des lois démocratiques. Nous respectons l’être humain et en particulier la femme. Les réfugiés doivent accepter notre législation sans murmurer. Si elle leur paraît incompatible avec leur manière de vivre, qu’ils partent dans d’autres pays plus tolérants à leur us. Nous n’avons pas à nous plier à leurs coutumes archaïques, parfois barbares, et souvent révoltantes. Ce qui m’inquiète c’est la réaction des juges bavarois. Elle est le symbole d’une dérive chez nombre de « bien-pensants », une forme subtile de racisme : une fille syrienne de 14 ans, contrairement à une Allemande lambda, peut subir un viol « conjugal » car elle est musulmane. Sa religion lui retire des droits ! Épouvantable.