Les îles privées seraient-elles (déjà !) passées de mode ? 600 d’entre elles sont actuellement en vente, des eaux accueillantes des Caraïbes à celles, plus froides, du Nord de l’Écosse, pour des prix variant de 50 000 dollars à 100 millions. Une offre trois fois plus élevée qu’en 2006 !
Ainsi, Petra Island, à 15 minutes en hélicoptère de New York City, se morfond en attendant un riche acheteur (prix sur demande). Et la bâtisse contemporaine dessinée par Frank Lloyd Wright n’y change rien ! Allan Island, au large de l’État de Washington, est proposée à la vente pour 13,5 millions de dollars, contre 25 millions en 2005. Car le paradis a ses inconvénients, comme l’ont appris à leurs dépens quelques uns des plus riches de ce monde : absence d’électricité, bureaucratie et chinoiseries administratives, espèces animales en danger (donc protégées) et/ou dangereuses et coûts de maintenance exorbitants (même pour eux !), notamment celui de la gestion des déchets ou encore des dégâts liés aux tempêtes hors saison.
Par exemple, Nicolas Cage s’est récemment débarrassé de l’île de Leaf Cay, aux Bahamas, après que la présence d’un reptile en voie de disparition a mis fin à ses rêves de maison luxueuse. Céline Dion demande 30 millions pour quitter son île canadienne qui abrite un château qui se veut de style français. Enfin, depuis la séparation à l’amiable de Johnny Depp et de Vanessa Paradis, la rumeur d’une mise en vente de l’île de Little Halls Pond Cay, aux Bahamas, court, aucun des intéressés ne souhaitant garder l’endroit réputé idyllique. Quant à Allan Island, un gros caillou au large de Seattle acquis par Paul Allen en 1992, elle est disponible pour 13,5 millions de dollars après que le co-fondateur de Microsoft a renoncé à la relier au réseau électrique… Pour ce prix, le nouveau propriétaire bénéficiera de 292 hectares, d’un quai et d’une chalet de luxe en bois ainsi que d’une piste d’atterrissage, mais pas de la possibilité de recharger son iPhone.
Quelques 12 000 îles ont été mises en vente ces 100 dernières années, mais seulement un millier ont été aménagées afin que la vie dessus y soit rendue confortable. Une des raisons décisives du retour à la terre ferme de plusieurs “très riches”.
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