Film de Henri Verneuil (1961) – Avec Jean Gabin et Bernard Blier, adapté du roman éponyme de George Simenon.
Avec Jean Gabin, Bernard Blier, Renée Faure, Alfred Adam, Henri Crémieux, Louis Seigner… Léon Zitrone et Claude Darget, alors journalistes vedettes.
Ancien Président du conseil, Émile Beaufort, consacre l’essentiel de son temps à dicter ses mémoires à sa secrétaire.
Lors d’une grave crise politique ministérielle, les journaux annoncent la probable nomination par le président de la République de Philippe Chalamont, président du Groupe des Indépendants Républicains à la Chambre des Députés.
Or, une quinzaine d’années auparavant, cet homme politique, alors directeur du cabinet à la présidence du Conseil fut à l’origine d’un scandale financier qui a coûté près de 3 milliards de francs anciens à la France. Blessé de cette trahison, le président Beaufort le limogea de son poste, conservant les aveux écrits de Chalamont…
L’histoire s’inspire des combinaisons parlementaires et de l’instabilité ministérielles de la IIIe et surtout de la IVème République.
À bien des égards, le Président, concentré des Présidents du Conseil des IIIe et Ive République,s rappelle par son comportement, sa stature et son attitude Clémenceau ou Briand par ses opinions pacifistes et son idéologie sociale.
L’une des cèlèbres répliques du film pourrait avoir été inspirée par Georges Clemenceau disant à son petit-fils lui disant qu’il connaissait des magistrats intègres en France : « J’ai vu aussi des poissons volants ».