André Santini se taille une réputation dans la « salle des Quatre colonnes » de l’Assemblée nationale où les journalistes relèvent ses jeux de mots et ses bons mots à destination tant de ses opposants que de ses camarades : il est plusieurs fois de suite élu par la presse « député le plus drôle », en étant gratifié du prix de l’humour politique :
- en 1989 pour avoir déclaré : « Saint Louis rendait la justice sous un chêne. Pierre Arpaillange la rend comme un gland ! »
- puis en 1990 où il reçoit le « prix du récidiviste » pour avoir déclaré : « Mgr Decourtray n’a rien compris au préservatif. La preuve, il le met à l’index. »
- en 1996, il reçoit le « prix d’Excellence » pour avoir déclaré : « Alain Juppé voulait un gouvernement ramassé, il n’est pas loin de l’avoir », et un accessit pour : « Je me demande si l’on n’en a pas trop fait pour les obsèques de François Mitterrand. Je ne me souviens pas qu’on en ait fait autant pour Giscard. »
« Bon client » pour les médias qui l’invitent souvent, il publie régulièrement des ouvrages politiques ou même un recueil de blagues corses.
En 1991, il crée le « Club des parlementaires amateurs de havane », dont il est président à vie. À ce sujet, il fait scandale en 2003 en déclarant consacrer 1 000 euros par mois à l’achat de ses cigares32.
Il cultive son image débonnaire et de passionné de culture asiatique. Il est devenu le « cyber-maire » en raison de son action pour l’utilisation d’Internet dans sa commune.
En mars 2014, il est réélu maire d’Issy-les-Moulineaux dès le premier tour avec 67,04 % des voix.
Le 2 décembre 2014, il est condamné à 1 000 euros d’amende, en première instance, pour « injure publique » envers Serge Brière, responsable local d’Europe Écologie Les Verts et candidat sans étiquette aux municipales de mars 2014. Cette condamnation est confirmée en appel le 17 septembre 2015.
Il est élu le troisième vice-président de la métropole du Grand Paris23. Il est responsable de la Stratégie économique.
Il soutient Alain Juppé pour la primaire présidentielle des Républicains de 2016.
En février 2017, à 77 ans, il annonce qu’il ne se représente pas pour un nouveau mandat de député. Le magazine Capital le cite parmi les plus mauvais députés pour sa faible implication à l’Assemblée nationale. En avril 2017, il adoube Jeremy Coste pour le remplacer, soutenant sa candidature en étant son suppléant. Jérémy Coste est battu (61% contre 39%) par Gabriel Attal, candidat de La République en marche !(Wikipédia)