« Une avocate musulmane demande à plaider voilée pour respecter l’Islam au tribunal de Bobigny. Lors d’une réunion de l’ordre des avocats de Seine-Saint-Denis, son bâtonnier, Stéphane Campana, a ouvert le débat auprès de ses confrères. A l’origine de cette question, la prestation d’une jeune avocate du barreau de Seine-Saint-Denis lors d’un récent concours d’éloquence.
Lors de sa plaidoirie, la lauréate portait la toque historique de l’avocat, datant du 19e siècle, tombée en désuétude depuis des décennies. Sous son chapeau un léger voile bleu couvrait une partie de la nuque. Le détail a surpris les jurés mais ne les a pas empêchés de primer l’avocate. Cette scène a rapidement fait le tour du tribunal et pourrait bien constituer une première tentative de faire accepter le voile islamique dans les tribunaux français… »
Nous voici devant une nouvelle forme d’entrisme, une attitude qui se prétend anodine pour mieux tromper. Une forme insidieuse de prosélytisme qui n’avoue pas son nom. L’éternel « toujours plus » propre à cette communauté qui se prétend toujours victime de discriminations, alors que, très clairement, elle crée les discriminations – en sa faveur – en réclamant, que dis-je réclamant, comme au cas présent, en imposant, avec un culot monstre des dérogations aux règles en vigueur, sachant très bien qu’en France, faute de volonté et de courage des représentants des institutions, personne n’ose réagir avec fermeté.
Et pourtant, le port du voile est-il compatible avec l’exercice de la profession d’avocat ?
La réponse est claire. Dans un communiqué, Pierre-Olivier SUR, bâtonnier du Barreau de Paris et Laurent Martinet, vice-bâtonnier du Barreau de Paris, ont rappelé que « le port de la robe est évidemment exclusif de celui de tout signe religieux distinctif ». Le port de la robe est réglementé et uniformisé pour tous les avocats sans signe distinctif d’origine religieuse, philosophique, politique ou culturelle.
Le principe d’indépendance de l’avocat impose, notamment dans l’exercice de ses fonctions de représentation de ses clients, de ne faire état ni d’exprimer d’une manière ou d’une autre ses conceptions philosophiques, politiques ou religieuses.
Dès lors que la demande de la jeune avocate est clairement de nature religieuse, elle entre de fait dans les incompatibilités avec l’exercice de la profession, et il semble inutile de redéfinir le principe de laïcité lorsque les règles liées à l’exercice de la profession suffisent à elles-seules pour justifier l’interdiction de tout signe religieux distinctif lorsque l’avocat porte la robe. Tout débat sur ce sujet semble totalement superflu, et la demoiselle devrait même être passible d’un blâme pour s’être présentée en contravention avec les règles les plus élémentaires régissant la profession d’avocat !
Mais ce sont là des comportements que nous ne connaissons que trop bien, que nous observons, ou subissons, au quotidien dans tous les domaines de la vie en société, mais que nous supportons de moins en moins …et cela va s’aggraver parce que les Français n’en peuvent plus de la mauvaise foi, des récriminations, des mensonges permanents, du culot, des pleurnicheries, et du reste….
Musulmans, cessez de jouer les victimes que vous n’êtes pas, la coupe est pleine ! Et si vous voulez vivre pleinement votre stupide religion, allez vivre dans un pays musulman !