ON EST DANS LE DELIRE…
Ok, bientôt 30.000 Français seront décédés de la Covid-19. Ok, il faut respecter un minimum les consignes gouvernementales pour échapper, autant que faire se peut, au virus. Mais franchement, les exemples de délires imposés par notre gouvernement se multiplient à un tel point qu’on doit refuser de se plier aux règles qui nous sont imposées. Comme si nous étions tous en primaire, incapables d’agir en fonction d’un éventuel danger.
Il y a d’abord les contradictions, les en même temps, les absurdités. Autoriser des métros et des autobus bourrés, et interdire de bronzer sur une plage. Permettre aux acheteurs des supermarchés ou des centres commerciaux d’être compressés sans pouvoir vraiment respecter la distanciation sociale. Ah ! cette belle expression sortie de la novlangue du 21ème siècle. N’aurait-il pas été plus simple et plus compréhensible à ce peuple insoumis ou idiot qui ne comprend rien, de lui demander de respecter un espace d’un mètre dès lors qu’il est hors de chez lui ?
Cette nouvelle norme « sociale » ridiculise ceux qui l’appliquent avec rigueur. Telle la mairie de La Grande Motte qui transforme cette belle et vaste plage en un parc à bestiaux. Les baigneurs ou ceux qui veulent simplement se reposer sur le sable chaud sont enfermés dans un enclos comme des moutons. Et puis cette inapplicable obligation qu’ont les parents de jeunes enfants de ne les autoriser à jouer dans le sable que soixante minutes, et pas un de plus, sinon, le père Fouettard va sévir. Mais qui a mis en route le chronomètre, et comment contrôler que la maman indisciplinée a laisser passer l’heure… Il y a aussi ce décret des cent kilomètres à ne pas franchir sous peine d’être reconduit chez soi. Pourquoi 100 kilomètres, et pas 120, 150 ou 162 ? et puis, dans la cour de nos écoles primaires, obliger nos jeunes enfants à rester enfermés, isolés, dans un carré ou un cercle de 1,50 m de diamètre ! Mais quelle stupidité criminelle.
Comment un Premier Ministre que l’on suppose intelligent et au fait de la vie quotidienne de ces concitoyens peut-il entériner de pareille idées. Ah, il est certain que grâce à cette limitation kilométrique, par exemple, l’île de Ré a connu la plus tranquille Ascension de son existence. Les rues des dix villages sont restées aussi vides que pendant le confinement, et les plages n’avaient que quelques adeptes de la présence active qui était imposée à ceux qui étaient attirés par l’Océan. Qu’il était ridicule de voir alors deux véhicules de gendarmerie patrouiller pour constater que les baigneurs se trempaient bien dans l’eau, que les jeunes filles effectuaient bien leurs exercices physiques et que personne n’avait l’idée de s’asseoir ou de discuter sans bouger.
Et que dire de ces messes enfin autorisées auxquelles il faut s’inscrire à l’avance, comme si on réservait une place de théâtre, pour complaire aux directives d’un Castaner bêtement précautionneux. Ne fallait il pas laisser aux autorités ecclésiastiques le libre choix du contrôle de cette « distanciation sociale ». Et comment communier avec un masque sur la figure ? Ce virus qui a déjà mis à mal notre économie, et hélas, tant de victimes, nécessitait tant de précautions ? Gouverner, c ‘est prévoir. Mais la prudence extrême de nos dirigeants a-t-elle vraiment besoin d’être aussi absolue ?
C’est donc en plein délire que la France aborde cette seconde semaine de déconfinement alors que le virus semble s’être avoué vaincu sur la plupart des régions françaises.
Délire de vouloir trop bien faire, et de prendre le plus de précaution possible, alors que, dans les faits, il eut suffi de généraliser les tests et d’isoler les malades potentiels. Mais, nous sommes dans une répétition de la période « manque de masque qui ne sont pas nécessaires ». Des tests, pourquoi faire, nous dira le docteur Veran.
Floris de Bonneville
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