Depuis 2009, Boko Haram a causé la mort d’au moins 20.000 personnes, au Nigéria, au Cameroun au Tchad et au Niger. Le groupe terroriste combattu par une coalition militaire régionale, a perdu du terrain ces derniers mois. Un recul qui s’accompagne d’un changement de stratégie, selon Bakary Sambe, enseignant-chercheur à l’Université Gaston-Berger de Saint-Louis au Sénégal. D’après lui, Boko Haram affilié à l’Organisation état islamique, tente de s’implanter en Afrique centrale pour attiser les conflits ethniques et religieux locaux.