Brigitte Bardot adresse mercredi 27 avril à François Hollande «une supplique urgente» pour qu’il agisse au moins en faveur des animaux à défaut d’«améliorer le sort des Français».
«Je vous fais une supplique intense et urgente. Vous qui n’êtes pas arrivé à améliorer le sort des Français, ne pouvez-vous pas laisser de votre passage un souvenir inoubliable en usant de votre pouvoir pour enfin mettre un terme au sort inadmissible que subissent les animaux ?», supplie Brigitte Bardot.
Brigitte Bardot appelle François Hollande à faire preuve de courage et à se distinguer, avant la fin de son quinquennat, des autres présidents : «Aucun Président n’a encore eu le courage et l’empathie de se préoccuper ou d’agir en faveur de ce monde animal méprisé et oublié de tous.»
Non sans ironie, Brigitte Bardot rappelle au président de la République que «puisqu’[il] a choisi “le changement” comme slogan présidentiel, […] il serait temps pour [lui] de l’appliquer aux animaux avec toute la détermination qu’[il peut] avoir».
L’ancienne actrice, contactée par l’AFP, explique que, les candidats à la présidentielle ayant «tous le même programme», elle «lance un appel à voter pour le candidat qui aura une intention ferme et déterminée pour la protection des animaux», cause qui doit être, selon elle, «un des grands enjeux de la campagne».
Brigitte Bardot espère par ailleurs que sa lettre provoquera «un déclic pour les candidats à la présidentielle». L’ancienne actrice explique à l’AFP que par cette lettre, elle avait pu «vider son sac d’espoirs déçus, espérant un sursaut», et place de ce fait «un ultime espoir» en François Hollande afin «d’obtenir une victoire pour les animaux».
La lettre ouverte de Brigitte Bardot est publiée mercredi 27 avril 2016 en quatrième de couverture nationale du Parisien/Aujourd’hui-en-France, achetée par la Fondation Brigitte Bardot, fondée en 1986 par l’ancienne actrice qui se livre depuis trente ans à un combat pour la protection animale et notamment contre la chasse, les laboratoires d’expérimentation animale, la tauromachie et l’hippophagie.