Sebolavy

« Sebolavy » sort le 1er avril et pour débuter cette nouvelle aventure après six années passées loin des lumières, l’artiste a choisi Sophie Scholl comme porte étendard. « La Rose Blanche » rend en effet hommage à cette jeune étudiante en racontant, comme l’explique l’artiste, « le sacrifice, l’espoir littéralement décapité, une jeunesse aux élans d’absolu ».

Jeune étudiante à Munich, Sophie Scholl monte à partir de juin 1942 avec son frère Hans et Carl Muth les réunions secrètes de la Rose Blanche pour combattre l’idéologie nazie. Ils impriment, malgré l’interdiction, des tracts qu’ils distribuent dans les universités et dans la rue au péril de leur vie. Profondément chrétiens, ils entendent combattre le totalitarisme en place et propager leur message de liberté et d’amour au plus grand nombre. Les étudiants lanceront des tracts dans la cour intérieure de l’université de Munich et c’est à la suite de ce coup d’éclat qu’ils seront dénoncés puis arrêtés. Le frère et la sœur seront condamnés et décapités le 22 février 1943 pour « haute trahison, propagande subversive, complicité avec l’ennemi et démoralisation des forces militaires ».

« Je sais que le jour viendra où le jour se lèvera et nous serons des milliers » : c’est l’espoir fou d’une jeune femme qui se bat et se sacrifie pour son idéal et la liberté que Mickey 3D chante aujourd’hui. Un exemple pour une jeunesse que tous décrivent comme désabusée et repliée sur elle-même mais qui, au contraire, a désespérément besoin d’exemples et de de figures pour entamer le combat. Et ce n’est pas une ballade comme une autre que Mickey 3D a construite, il s’agit plus d’une « symphonie de combat, d’une caresse de combat ».

Un combat mené par des saints modernes qui, au nom de leur foi chrétienne, ont œuvré pour faire éclater la vérité qui fait aujourd’hui l’unanimité. Alors, oui, avec Sophie Scholl en exemple, « Sebolavy », assurément.

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