Qui la connaît, la dernière trouvaille de l’Etat français ? Que dis-je, une bombe. L’Etat décrète ni plus ni moins exproprier les Français propriétaires de quelques centaines ou quelques milliers de mètres carrés constructibles, quand ils ne pourront s’acquitter – à partir de cette année – d’une taxe de 5 euros par mètre carré et de 10 euros en 2016 et 2017 ?
Pour l’une des habitantes de Faucigny, en Haute-Savoie, propriétaire d’un terrain familial de 2000 mètres carrés, c’est 10.000 euros dont elle devra s’acquitter en 2015. 20.000 les années suivantes. Si on ajoute à cela l’augmentation prévue de 25% de la taxe foncière – » partout où la demande excède l’offre « – toujours pour cette année – nombre de petits propriétaires terriens n’auront alors d’autre choix que de vendre leur bien. Ce qui revient, appelons un chat un chat, à une expropriation.
Pour exemple, les petits retraités qui comptaient léguer leur bien à leurs enfants -, terrain lorgné par l’Etat, les contraignant ainsi à le vendre pour cause d’impossibilité financière de régler cette taxe scélérate.
« Si on doit payer ça, nous, on est obligés de vendre notre maison (…) , nous on n’aura plus de logement, on sera obligés d’aller dans des logements sociaux« , dit une autre habitante.
Petites parcelles ou parcelles de 5000, 10.000 ou 20.000 mètres carrés, comment est-il envisageable de payer la taxe de 5 puis 10 euros par mètre carré ? En outre, est-ce même moralement acceptable ? Est-ce judicieux quand les Français figurent parmi les Européens les plus taxés ?
Surtout, » Comment un gouvernement a-t-il pu imaginer une pareille loi, digne d’une démocratie totalitaire ? , s’interroge le reporter.
Pour le maire de Faucigny, « le gouvernement est entrain de retirer tout pouvoir aux communes. » Et d’expliquer que jusqu’à maintenant, si l’Etat donnait des normes imposables pour les taxes foncière et d’habitation, la mairie, quant à elle, en définissait le taux. Désormais, c’est non seulement l’Etat qui le définira, mais il imposera aux maire de l’appliquer. lesquels auront l’obligation de lui fournir la liste de tous le constructible « disponible. »
De la délation, en somme. Ca ne sentirait pas comme des relents nauséabonds…?
Autrement dit, l’Etat s’immisce dans la vie des communes au mépris des maires et de ses administrés qui, pourtant, les ont élus démocratiquement sur des programmes bien établis. C’est la soviétisation de la vie des communes.
Cette mesure – déjà mentionnée dans le Code général des impôts, article 1396 et projet de loi des finances rectificatives pour 2014 – concerne pour le moment déjà 1200 communes. En outre, même si le terrain à bâtir est situé en dehors des zones dites « tendues « , leur propriétaire ne sera pas forcément chanceux puisqu’ils pourront être assujettis à une taxe de 3 euros du mètre carré.
Le but annoncé est de vouloir désengorger les villes et mieux répartir la population dans le reste de la France. La bonne blague. Pléthore de travail, dans les campagnes ? Des perspectives d’avenir intéressantes pour les plus diplômés, dans les petites bourgades…à Faucigny, 513 âmes ?
On l’a compris : mettre la main sur des terrains impossibles à garder pour les propriétaires fera donc chuter leur prix, et permettra ainsi à l’Etat, via des promoteurs immobiliers, de construire des logements sociaux afin de mettre en oeuvre leur fumeuse mixité sociale (qui inclut, on le présume, de nouveaux arrivants) qui a pourtant échoué partout ailleurs.
Le logement social ? Un chantier d’1 milliard d’euros, et l’argent, hein, il faut bien le trouver quelque part.
Logements sociaux à construire en dehors des quartiers, pour prétendûment ne pas ajouter de la pauvreté à la pauvreté – en fait, inclure les populations allogènes aux populations autochtones – ; d’ailleurs, à cet effet, les préfets devront mettre au pas les maires récalcitrants, qui préféraient jusques alors payer des amendes quand ils ne respectaient pas la loi Duflot SRU de 25% de social dans leur ville. Qui passera bientôt à 30%.
Ce n’est pas tout : un certain nombre de logements sociaux seront détruits – vieux et surtout dégradés (on se demande par qui ?) – et eux aussi, reconstruits en priorité en dehors des » quartiers sensibles. » Bref, vous vous ennuyiez là-bas au fin fond du Limousin ou du Vercors ? L’Etat vous amène de l’ambiance ! C’est le » vivre ensemble », qu’ils disent. Ca sera même la » paix sociale » ? On se demande pourquoi depuis 40 ans d’immigration de masse, ils n’y ont pas pensé avant…
Dans la France de 2015, le gouvernement socialiste et ses Verts écolos qui se soucient de la nature comme de leurs premières culottes, se préparent à décorer ses plus beaux paysages de milliers de logements sociaux au nom de la mixité sociale.
Les Blancs qui ont quitté les banlieues pour ne plus subir ce qu’engendre inexorablement cette mixité sociale, ethnique et culturelle par afflux massifs inassimilables, c’est-à-dire les conflits de tous ordres, et ce qu’ils ont ressenti de racisme anti-blanc, vont donc voir débarquer ceux-là même qu’ils avaient fui il y a quelques années.
Quant aux retraités, aux jeunes parents, aux étrangers intégrés ayant fait le choix de vivre tranquilles pénards dans un village, ils se voient donc imposer des populations dont on sait pertinemment qu’elles ne se sont pas adaptées dans les villes et les banlieues.
L’Etat organise purement et simplement des rafles de terrains qui risquent fort d’entraîner des suicides chez les familles dont ils étaient les seuls biens.
Aujourd’hui 1200 communes. Demain, le double ? Et dans 20 ans ?
L’Etat – par la force, la contrainte, la coercition – s’affirme sans fard comme un Etat totalitaire et voyou.
Lu sur Riposte laïque