Louis Pergaud (1882-1915) fait partie de notre patrimoine littéraire et patriotique. Passé à la postérité avec La Guerre des boutons, cet instit laïque, ce maître d’école à l’ancienne, blouse grise et leçons de morale sur tableau noir, ne sera jamais un « planqué ». Quand la guerre éclate, il écrit : « Il faut bien faire son devoir tout simplement, et on le fera. » Affecté, avec le grade de sergent au 166e régiment d’infanterie à Verdun, il sera blessé et, en attente d’une difficile évacuation avec des dizaines d’autres, restera sur le champ de bataille. On ne retrouvera jamais son corps, perdu à jamais dans la terre marécageuse de la Woëvre. Il a rejoint pour toujours Fuseline la fouine, Rana la grenouille, Goupil le renard, Roussard le lièvre, Margot la pie…
Pardès.
Alain Sanders -Présent