https://www.youtube.com/watch?v=G6vcu1q8LaY
La grogne étant dans le pré, c’est un Salon de l’agriculture 2016 qui, du 27 février au 6 mars, va se tenir sous tension Porte de Versailles à Paris. Un salon où, comme de coutume, tous les ténors de la vie politique vont venir faire leur « promo », caresser « le cul des vaches », goûter aux produits régionaux et s’extasier devant des bestiaux shampouinés comme des top modèles.
Dans le contexte difficile dû au mécontentement du monde agricole à l’égard du gouvernement qui ne cesse de monter, le chef de l’Etat, François Hollande, fut le premier à arpenter les allées du salon, samedi à l’aube, le tout sous haute sécurité, terrorisme oblige.
A peine descendu de l’avion qui le ramène de sa tournée « électorale » en Polynésie et en Amérique du Sud, le guerrier de Corrèze, après les colliers de fleurs et les bravos, va se frotter à un monde agricole en pleine crise : crise de l’élevage, du lait, des céréaliers, problèmes de surproduction, effondrement des cours…
Pas sûr, donc, que l’accueil réservé au chef de l’Etat soit des plus festifs. Alors, pour éviter les huées et autres incidents qui pourraient se produire, le parcours de monsieur « Moi président » a été minutieusement préparé très à l’avance et les interlocuteurs bien identifiés et triés sur le volet. Une chose est sûre : les colliers de fleurs et l’accueil chaleureux de Wallis-et-Futuna manqueront à l’appel de cette 53e édition du Salon de l’agriculture. Même Cerise, la « gracieuse et pas bagarreuse » vache bazadaise typique de la région Aquitaine et mascotte du Salon, jolie fifille de huit ans pesant environ 750 kg, risque de lui tourner le dos, ou pire…
Pierre Malpouge – Présent
Le “bon boulot” de la garde rapprochée hollandaise!
Au salon de l’Agriculture, l’on ne tape pas que sur le cul des vaches!
