Le témoignage poignant de l’épouse et du fils d’un agriculteur qui a mis un terme à ses jours

Pendant que les Français ont les yeux rivés sur la « souffrance » des migrants, les agriculteurs étranglés par les dettes se suicident, sans faire de bruit. Nous sommes ici dans le Morbihan, et Francis Le Ferrand était éleveur laitier. À la fin, il ne pouvait même plus se payer un salaire. Sa femme et son fils témoignent :

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  • Psyché , 28 février 2016 @ 14 h 19 min
  • Psyché , 28 février 2016 @ 14 h 26 min

    Le fait est que selon moi, avec l’€URSS et le TAFTA, nous allons finir par bouffer comme des américains avec du boeuf aux hormones, du poulet à l’eau de javel, des légumes OGM, des additifs à n’en plus finir, du saumon transgénique.
    Lorsque nous auront fini de détruire les sols avec les engrais chimiques, ce sera la faim, pardon … ce sera la fin pour tous sauf pour la super-classe mondiale, les 0,1 % qui seuls pourront se payer du bio.

  • bocaorne , 28 février 2016 @ 14 h 47 min

    Sanzilluse
    Je ne peux que vous féliciter de votre reconversion réussie. Vous exploitez un marché de niche qui satisfait une mode de bobo écolos, mais ce n’est en aucun cas généralisable,Si vous avez un minimum d’honnêteté,vous devez en convenir. Votre créneau concerne environ 2 ou 3 % des consommateurs, mais c’est l’agriculture conventionnelle que vous vilipendez que contribue à nourrir la population, a maintenir le développement économique ( 1 agriculteur, c’est 7 emplois dans les activités annexes) Ce n’est pas en reprenant le discours mortifère des médias que vous apporterez une solution pour le sauvetage de l’activité agricole. En conclusion je maintien que votre analyse n’est pas réaliste

  • Marcus , 28 février 2016 @ 16 h 58 min

    C’est bien triste de voir que des agriculteurs et des éleveurs se suicident, notamment en Bretagne, mais je rappelle que que les Français en général et les Bretons en particulier votent toujours pour les socialistes, ce qui revient aujourd’hui à voter pour la destruction et le chaos. Donc pleurer c’est bien mais agir intelligemment c’est mieux…

  • ISTINA , 28 février 2016 @ 17 h 15 min

    Je suis écoeuré de le constater;

    notre Pays, s’imagine être contraint
    de s’occuper de prétendus réfugiés, ceux qu’en France on appelle
    et , c’est évident des {{{ Déserteurs }}} qui fuient les combats au lieu et place de lutter chez eux, pour protéger leurs Populations dont ils laissent leurs familles sans la moindre ne serait-ce que la moindre des protection qu’ils leur doivent !

    Par contre, la France toujours généreuse pour les étrangers qui prennent sans la moindre vergogne la France pour un dépotoir,
    la France , aux valeurs de la République dont on ne cesse de faire mentions sans ne jamais les détailler Laisse sans la moindre marque
    d’émotions des pères de familles ruinés par la concurrence déloyale de descendants en très bonne santé de l’ALLEMAGNE NAZIE devenus
    nos Cousins Germaniques de par la volonté de cette présumée
    Union Européenne Politiciernne qui conduit centaines de Paysans Français et Grecs aux SUICIDE !
    Cela ne semble contrarier personne , absolument personne !
    -Pour ma part; Fin Décembre Quarante; en compagnie de mes deux >Frères évadés dégouttés par ces Politiciens qui nous Gouvernèrent si
    mal des ANNEES d’après la Première Guerre Mondiale à la deuxième
    guerre Mondiale, nous fîmes le serment de ne plus jamais subir quoi que ce soit de qui que ce soit, nous partîmes en Afrique rejoindre
    l’armée dite d’Afrique car, c’était le seul endroit où se passaient des
    Combat; guidés par notre père Grand Invalide ! NON MOBILISABLE §
    L’avenir prouva que nous avions fait le bon choix
    après batailles de la Forêt Noire et du DANUBE; le Sept Mai QUARANTE CINQ, nous nous sommes trouvés nez à nez avec l’Armée
    ROUGE, tous autant surpris les uns que les autres ce fut l’échange
    de ma Mitraillette THOMSON contre un Fusil d”assaut Soviétique,
    -puis, la fête et, la vie de plein air Cinq années dont je croyais qu’elle ne durerait que quelques Mois, je fus versé au cadre de réserve mais maintenu ! J’avais quitté ma famille, je n’étais qu’un gamin et, ce Sept
    Mai je réalisais que j’avais déjà ou encore vingt deux ans ! Ouf !!!!!!

  • Sanzilluse , 28 février 2016 @ 19 h 01 min

    Il faut vous réveiller cher bocaorne, le bio et le végétarisme ne sont pas réservés aux bobo-écolos. C’est le marché de l’avenir. Les gens en ont assez d’être empoisonnés, trompés sur la qualité et sur les prix. Marre aussi de voir les animaux traités de manière aussi ignoble, de l’éleveur à l’abatteur en passant par le transporteur. De toutes façons ce n’était pas l’objet de mon propos. Mon propos c’est de dire qu’un cultivateur qui ne peut plus vivre de son métier doit en changer, comme n’importe quel indépendant. A quel titre les français devraient-ils continuer de subventionner les agriculteurs, plutôt que les épiciers, les artisans, les petites et moyennes entreprises etc.. eux aussi confrontés à la concurrence des grands groupes industriels ? Les petits et moyens agriculteurs ont bien profité du sytème et des privilèges qui leur ont été accordés, notamment fiscaux, sans se préoccuper de leur avenir. Aujourd’hui ils en paient le prix, c’est la règle du jeux de l’économie de marché. Ils ont eu le beurre et l’argent du beurre, et maintenant ils voudraient se faire maintenant la fermière sabre à la main. Pour le reste, Il ne suffit pas de maintenir votre position, faut-il que vous en ayez une, en tout cas cohérente.

  • xanpur , 28 février 2016 @ 21 h 15 min

    Sans minimiser les problèmes des agriculteurs, il faudrait aussi penser à une catégorie sociale qui a également de gros soucis et dont on parle pas ou peu dans les médias : les TNS, commerçants, artisans, chef de petite entreprise qui en plus d’avoir de plus en plus de mal à ce rémunerer doivent se battre contre un organisme monstrueux, le RSI. Comme les agriculteurs, certains meurent en silence dans l’indifférence des politiciens.

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