A qui profitent ces crimes? Hollande utilise les assassinats de janvier pour museler les Français…

Le 24 décembre 1800, au lendemain de la Révolution française, Napoléon Bonaparte, alors Premier Consul, échappait de peu à un attentat particulièrement meurtrier contre sa personne, rue Saint-Nicaise à Paris. Le futur empereur déchaîna alors sa colère contre les Jacobins qui, dans les jours suivants, essuyèrent une féroce répression. Mais Fouché, ministre de la Police, ne croyait pas à la thèse jacobine. Bientôt, la ténacité du père de la Police moderne fit connaître les vrais responsables : des chouans, c’est-à-dire aux antipodes des Jacobins. Ceci freina-t-il la répression contre lesdits Jacobins ? Bien au contraire, elle se poursuivit à titre préventif, afin de nettoyer la place de toute opposition.

Vous voyez où je veux en venir ?

Le 23 février, au dîner du CRIF,  François Hollande déclarait (je cite) :

« Il a donc été demandé aux réseaux sociaux de retirer ces messages racistes et antisémites, dès qu’ils sont signalés par une association. Mais il a fallu aller plus loin, saisir les tribunaux, qui ont enjoint les réseaux sociaux de transmettre les données permettant d’identifier les auteurs de ces messages. Parce que c’est trop simple, parce qu’on peut se maquiller, on peut se masquer, on peut emprunter des noms de circonstance pour proférer ces insultes. La Garde des sceaux, là encore, se chargera de faire exécuter ces jugements, parce qu’il ne peut pas y avoir d’impunité pour les auteurs racistes et antisémites. Ils doivent savoir, si ma voix peut aller jusqu’à eux, qu’ils seront poursuivis et condamnés pour leurs agissements. Lutter, lutter sans relâche contre le rejet des autres, contre tous les racismes, contre toutes les intolérances, vous l’avez dit, Monsieur le Président, c’est le devoir de tout républicain. C’est le devoir aussi d’un pays digne de lui-même. »

Tout est dit.

Les socialistes répètent l’Histoire, sur laquelle il faut savoir surfer pour ne pas couler. C’est peut-être sordide à écrire, mais je crains, hélas, que les morts de janvier ne servent que des intérêts immoraux et strictement politiques, au mépris de la réelle opinion française. Tous les courageux opposants au pouvoir en place vont être traqués comme du temps de Bonaparte. Et, en forçant le trait, jusqu’où ira Hollande dans le mimétisme, lui qui fustige si souvent la Russie ? Aurait-il des rêves de Moskowa ?!

Plus que jamais, la lutte est nécessaire, car ce gouvernement non-représentatif du peuple – la plupart des sondages d’opinion s’accordent au moins là-dessus – est en passe de promulguer des lois d’exception où seule l’injure du peuple national, dans son acception historique, sera permise. Autrement dit, nous assisterons à une révolution culturelle qui exclura d’emblée le roman national que les socialistes abhorrent.

Lu sur Riposte laïque

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