Ode aux traîtres du CNPF, du MEDEF et autres politicards!

Il y aurait en France, d’après le ministère de l’Intérieur, entre 4 et 5 millions de personnes de culture musulmane. Et en 2012, on estimait le nombre de lieux de culte musulman à 2.449. D’autres sont en construction, comme à Poitiers. Or, si ces millions de gens sont là aujourd’hui, c’est bien que les portes de la maison France étaient ouvertes ! Ou, si elles étaient fermées, qu’elles ne l’étaient pas à clé ! Et même si beaucoup se sont introduits par effraction en passant par les fenêtres, c’est bien parce que le propriétaire était profondément endormi, sans doute parce qu’il avait trop pris de somnifères idéologiques. Bref, ils ne sont pas arrivés par l’opération du Saint-Esprit : s’ils sont là, c’est bien qu’ils ont été acceptés. Un État digne de ce nom, dont la fonction est de réfléchir au bien-être de sa population et à son avenir, aurait, lui, lucide, évité le drame dont nous sommes aujourd’hui victimes, à savoir la quasi-indépendance d’une communauté au sein de la nation.

C’est extraordinaire à quel point il faut souvent remonter loin dans l’immense domaine des causes pour comprendre une situation ; un peu comme dans une enquête policière. Dans un rapport du Conseil d’analyse économique – instance composée d’économistes renommés et d’opinions diverses placée auprès du Premier ministre – intitulé « Immigration, qualification et marché du travail », il est mentionné un phénomène stupéfiant. Afin d’engranger toujours plus de profit, le patronat français a usé de cette tactique que le CAE appelle « la pénurie de main-d’œuvre » qui consiste, pendant plusieurs années, à ne pas augmenter les salaires dans un secteur donné de façon à provoquer un effet dissuasif sur l’embauche à destination des travailleurs français… dans le but d’ouvrir ainsi, ultérieurement, grandes les portes, avec des larmes de crocodile, à une main-d’œuvre étrangère moins exigeante. Et c’est ce qui s’est passé dans les années 60 quand les pouvoirs publics ont fait venir, sous la pression du patronat donc, des Maghrébins par bateaux entiers. Comme l’a dit, en 1963, en termes sibyllins, le président Pompidou, ancien directeur général de la banque Rothschild :
L’immigration est un moyen de créer une certaine détente sur le marché du travail et de résister à la pression sociale.
Bref, on a compris !

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Or, le phénomène ne s’est pas arrêté, précise le rapport du CAE, il se poursuit encore : le conflit actuel des routiers en est une parfaite illustration. Le patronat se fout comme de sa première chemise des intérêts de son propre pays. Son obsession, c’est le profit. Alors vous, les Pompidou, les Giscard, les Mitterrand, les Chirac et les Sarkozy, vous êtes tous coupables d’avoir bradé la France, et toi, Hollande, de la brader encore. Mais ce n’est pas tout. Il y a contre vous des circonstances aggravantes. Et c’est Pompidou lui-même qui en donne l’explication en 1973 :
Il va de soi que lorsque deux communautés se trouvent vivre mélangées, avec des habitudes, des convictions, des modes de vie absolument différents, il se crée des conflits. Il est déjà difficile de vivre en paix avec ses voisins. À plus forte raison lorsque ces voisins ont des habitudes absolument différentes des vôtres.
C’est donc vous tous qui avez créé le communautarisme (pas eux !), et vous seuls. Parce que vous saviez parfaitement que ces peuples, que vous acceptiez en nombre, étaient de civilisations fort différentes de la nôtre. C’est la raison pour laquelle vous les avez méprisés et, évidemment, marginalisés dans vos banlieues vite devenues sordides. Avez-vous oublié l’expression « sales bicots » qui était employée à leur égard ? Alors, parce que vous avez refusé qu’ils deviennent vite Français, vous avez fini par créer un chancre sur le corps de la nation. Vous aviez déjà méprisé ces milliers d’Algériens – les harkis – qui avaient souvent donné leur âme et leur corps à la France et dont vous aviez honteusement volé les armes avant qu’ils ne soient étripés par les bouchers du FLN. Ce n’est pas de l’angélisme qui vous est demandé aujourd’hui, mais trouver les moyens qui permettent l’éradication du chancre… pour que la France devienne enfin « une et indivisible ».

Lu sur Boulevard Voltaire

Photos: Gattaz de père en fils…

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