Le Figaro révèle, lettre à l’appui, que Jean-Paul Delevoye, le Président du Conseil économique, social et environnemental, a discrètement sollicité l’avis du Premier ministre Jean-Marc Ayrault, avant de juger que la pétition de 700 000 signatures sur le projet de dénaturation du mariage n’était pas recevable. « Dans la perspective du prochain bureau du CESE fixé au 26 février 2013, je me permets d’appeler votre attention sur les questions liées à la recevabilité de cette pétition », lui a-t-il ainsi écrit. On imagine sans peine la réponse…
Cette lettre, c’est Philippe Brillault, le maire CNIP du Chesnay, connu pour son engagement en faveur du mariage et de la famille, qui l’a reçu d’un envoyeur anonyme. Dans les colonnes de notre confrère, l’édile ne cache pas son mécontentement : « Ce Delevoye, il passe son temps à mentir. S’il avait des questions liées à ce nouveau droit des citoyens, il aurait dû interroger le Conseil constitutionnel. S’il s’est adressé directement à Jean-Marc Ayrault, c’est bien qu’il était en demande d’arguments politiques. C’est tout même gênant que le CESE soit dépendant d’une note du premier ministre ! » Autant dire que le CESE ne sert à rien, à part coûter de l’argent aux contribuables.
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