Nous sommes dans un des plus luxueux hôtels des Maldives, ouvert il y a un mois à peine. Le directeur général a parié sur ce restaurant à près de huit millions d’euros pour se démarquer. Mais ce que le directeur ne vous dira pas et que les clients ne verront jamais, c’est que les récifs installés autour sont faux. C’est du béton. Les anémones et les végétaux ont été déracinés et replantés là. Et pour ses clients exigeants, le chef de cuisine va leur servir des produits qu’ils connaissent : des coquilles Saint-Jacques venues d’Écosse, à 9 000 km de là. Il ne se soucie ni du prix ni de l’impact environnemental. Et c’est comme ça pour tous les produits utilisés, le directeur des achats le confirme. Dans cette course folle au luxe, les investisseurs semblent avoir oublié que leurs palaces sont implantés sur des îles dont l’écosystème est un des plus fragiles au monde.
Quand le luxe assassine l’environnement: l’exemple des Maldives
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