Tandis que la micro-rédaction est en grève, ne supportant plus d’être épaulée par des bénévoles et n’ayant jamais digéré la parution de deux papiers complaisants à l’égard de Jean-Marc Ayrault et d’un des actionnaires, Me Mignard, celui-ci pousse un coup de gueule qui mérite d’être relevé :
“Vous connaissez le mot de Marx : l’histoire se déroule en tragédie et se répète en comédie… TC a toujours été assailli de crises internes vous le savez mieux que d’autres car le poison idéologique l’a toujours corrodé et disons le largement le marxisme* sous tous ses assaisonnements une virulence idéologique guere propice a l’esprit de fraternité que ses équipes n’ont jamais connus.
Je suis le représentant, pour les deux journalistes en lutte, de la social démocratie, ce qu’ils détestent , hormis lorsqu’elle renfloue le capital social et qu’elle travaille gratuitement. Quant à se dire que si l’on a perdu des milliers d’abonnés depuis des années ca pourrait bien être du fait de cette fureur idéologique , du culte de ce qui ne va pas, de la dénonciation sans suite, des mains pures qui n’ont pas de mains, cette question ils ne se la posent pas. Voila pourquoi je ne mets pas tout le monde dans le même sac.
Je n’ai pas mis les pieds dans les locaux du journal plus d’une fois en deux ans, justement pour ne pas les gêner. […]
pathétique tout cela.
cordialement
*quand je parle de marxisme je ne parle évidemment pas de Marx lui meme de Gramsci ou de Rosa Luxembourg nous serions là dans le grand talent et la grande veine de l’intelligence, non ici je parle du langage mesquin de l’envie et de la détestation sournoise. Un ersatz de marxisme.”
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