Alors que la France est encore sous le choc des attentats islamistes qui ont frappé Paris, les immigrationnistes ne désarment pas. Le 22 novembre, ils étaient plusieurs centaines à manifester pour réclamer la suppression des frontières et l’accueil massif de nouveaux immigrés clandestins sur le territoire national. Ce rassemblement venait, notamment, conclure la signature d’une lettre commune intitulée « Migrants bienvenus ».
Qu’il s’agisse du DAL, du NPA ou du syndicat SUD, ces organisations se sont transformées en bras mou de l’invasion programmée. Des slogans pro-migrants ont ainsi retenti sur le parvis de l’opéra Bastille, tandis qu’était déployée une grande banderole réclamant l’ouverture des frontières. Sur place, des clandestins applaudissaient sans être le moins du monde inquiétés. Puis, allant toujours plus loin, malgré la situation chaotique dans laquelle est plongé notre pays, les militants ont scandé « état d’urgence, état policier ! On ne nous enlèvera pas le droit de manifester ».
Aujourd’hui, des mesures radicales doivent être prises pour assurer la protection des citoyens européens. Surtout quand on sait que deux des trois kamikazes du Stade de France se sont fondus parmi les « migrants » pour venir perpétrer leurs crimes en France. Dans une interview accordée à Politico, le ministre hongrois Viktor Orbán tire la sonnette d’alarme en déclarant que « tous les terroristes sont fondamentalement des migrants ». Pour l’ancien diplomate Pierre Vimont, le lien entre terrorisme et immigration est désormais présent dans les esprits. Il était temps.
Les médias du système ont beau ânonner leur traditionnel récital « pasdamalgamesque ». Il faut être sacrément lobotomisé pour se convaincre que les noms Abdelhamid Abaaoud, Salah Abdeslam, Hasna Boulahcen, Bilal Hadfi ou encore Samy Amimour sonnent alsacien, breton ou picard.
Non, l’immigration n’est pas une chance pour l’Europe. Oui, la société multiculturelle est bien avant tout une société multiconflictuelle. Aujourd’hui, nous sommes en guerre. Nous savons que l’ennemi peut frapper n’importe où, n’importe quand. Et malgré l’imminence du danger, les idiots utiles du terrorisme réclament encore moins de frontières. L’espace Schengen est déjà une véritable passoire pour djihadistes. Faut-il rester les bras croisés quand les bouées de sauvetage des « migrants » peuvent à tout moment se transformer en ceintures d’explosifs ?
Dans son « Appel à la résistance islamique mondiale », Abou Moussab al-Souria fait la promotion d’un djihad décentralisé qui s’appuierait sur des cellules clandestines et des loups solitaires. Le meilleur moyen, d’après lui, pour échapper à la surveillance des services de renseignement. Abou Moussab al-Souria, qui considère l’Europe comme une cible prioritaire, a prévenu : « L’ennemi est fort et puissant, nous sommes faibles et pauvres. La guerre sera longue. Notre seule voie est celle d’un djihad révolutionnaire au nom d’Allah. » L’objectif est de créer les conditions du chaos et de la guerre civile. Aujourd’hui, les écrits de cet idéologue sont sources d’inspiration pour les terroristes de l’État islamique.
Les immigrationnistes font le jeu de ceux qui espèrent mettre l’Europe à genoux. Pendant qu’ils rêvent d’un village mondial, d’autres se préparent au djihad global.