286 blessées et 5 morts, piétons et utilisateurs confondus … Alors qu’enfants, nos parents nous interdisaient la circulation à roulettes sur les trottoirs des villes, voici que des hordes de bobos ou “d’enfants attardés”, non classifiés débiles légers, se baladent “joyeusement” partout.
Nous ne parlerons pas du fait que ces machines peuvent circuler jusqu’à 30km/ h sans aucune réglementation… sauf détention d’un permis de conduire (sur les trottoirs?).
Ces trottinetteurs. euses, d’âges fort diversifiés, sont hilarants et font (presque) mon bonheur, surtout quand ils sont à distance car j’apprécie peu le frôlement de leurs engins.
Mon grand âge m’a fait connaître le Parisien à roulettes, déjà passablement ridicule, puis le le skateur dévalant les rues pentues… généralement jeune et inconscient.
Cependant, il me faut avouer mon faible pour le trottinetteur ayant passé la vingtaine et surtout, celui qui a franchi la quarantaine, sans parler des sexagénaires.
Le ridicule, ça me fait chavirer. Comme tout un chacun, j’ai besoin d’une dose de rire quotidienne.
Il y a longtemps que j’ai jeté mon téléviseur car je préfère la vérité vraie, non dévoyée par les media, leurs modes et diktats.
La trottinette ne m’est pas racontée: je la vis, je la vois, je m’en délecte!
Résidant en zone bobosphère (aiguë), vous pouvez me jalouser d’avoir la chance d’observer tous les prototypes de trottinetteurs.
Bien qu’affublés différemment, tous avec inélégance, ils ont pour point commun le refus de vieillir et celui de vouloir rester “dans le coup”, en l’occurrence, ils s’en prennent… des coups.
Ce dont je me délecte par dessus-tout, c’st le concept pagaille qui permet d’abandonner sa trottinette où l’on veut quand on veut, de préférence de la coucher dans des lieux très passagers: on est dans un monde libre ou pas, surtout, chez la maire Hidalgo.
De leurs “débileries”, j’en remplis mes pupilles car la trottinette en toutes libertés ne devrait pouvoir durer tant elle génère de dangers et de nuisances, lesquels, rapidement, ne vont plus amuser les autres bobos qui s’en seront pris une sur le tibia, aura écrasé la queue de Médor ou le pied de Bon Papa.
A chaque rencontre, j’ai une pensée émue pour Philippe Muray et son Festives festivus… me demandant ce qui va bien pouvoir succéder à l’ère Trottinette.
Certs, mon imagination est insuffisante, ne désespérons point, des esprits bobo-inventifs au QI négatif sont déjà à l’oeuvre.
Sybilline Bavastro
