Emmanuelle Ménard, vous étiez présente au lancement des Amoureux de la France. Cela ne ressemble-t-il pas un peu à Oz ta droite en plus large ?
Robert Ménard et moi plébiscitons cette union de la droite depuis maintenant trois ans.
La plate-forme les Amoureux de la France est une nouvelle étape pour nous, pour la vie des Français et pour cette union que nous désirons de tout notre cœur.
Elle s’est concrétisée à Béziers. Il n’y a donc pas de raison que nous ne puissions pas l’élargir au niveau national.
Est-ce ouvert à tous ceux qui se reconnaîtraient dans la droite ?
Absolument, je l’ai dit ce matin pendant cette conférence de presse.
Cette plate-forme n’est pas contre les gens ni contre les partis.
Je pense simplement que les Français en ont ras le bol des partis politiques et de ces carcans politiciens.
Ils ont envie d’aller de l’avant. Nous le ressentons fortement sur le terrain.
Nous avons envie de profiter de cet élan des Français et d’avancer avec eux.
C’est avec les électeurs que nous avancerons, et avec eux que cette union se fera.
Les amoureux de la France veulent-ils devenir un parti politique à part entière ?
Pour l’instant, c’est un débat d’idées, un rassemblement, une union.
Nous construisons et nous définissons cette colonne vertébrale qui manque à la droite aujourd’hui.
Elle est faite de valeurs, de principes auxquels les Français croient.
Ce sont des valeurs et des principes majoritaires en France, mais qui malheureusement ne se concrétisent pas au pouvoir.
C’est terrible de voir que bien que nous soyons majoritaires dans nos idées, le pouvoir nous échappe à chaque élection.
Il faut que l’on se rassemble pour que cela cesse.
Avez-vous répondu à l’invitation de Nicolas Dupont-Aignan ou avez-vous construit ce projet ensemble ?
Nous avons travaillé ensemble et en avons déjà discuté cet été.
Nous avons mis un peu de temps à nous mettre d’accord, car nous n’étions pas forcément sur les mêmes positions. Mais nous avons trouvé un texte qui convenait à tout le monde.
Chacun de notre côté, nous avons fait quelques compromis, mais c’est comme cela qu’on avance.
NB Le site Les amoureux de la France comporte plus de trois cents sondages, dans tous les domaines.