La panne de la croissance française fait craindre une hausse prochaine de la TVA. Cette éventualité a été clairement évoquée par Jean-Pierre Raffarin, dans un entretien accordé mardi aux Echos. « La question du taux intermédiaire de TVA est posée », a déclaré l’ancien Premier ministre. Il a été suivi en cela par Louis Giscard d’Estaing, vice-président de la commission des finances de l’Assemblée qui estime qu’il faut« limiter certaines dépenses fiscales et sociales, comme les exonérations de charges liées aux 35 heures. Sur la TVA, il y a une marge de manœuvre. On peut créer un taux intermédiaire de TVA, entre les 5,5 % et 19,6 %. On pourrait y mettre, par exemple, les produits alimentaires transformés ».