Alors qu’il est en lice pour la course à la présidence de l’UMP, Jean-François Copé, secrétaire général du parti, publie un Manifeste pour une droite décomplexée (éd. Fayard). Le Figaro Magazine s’est procuré quelques extraits du livre dans lequel l’auteur dénonce le « racisme anti-blanc » qui sévit dans les cités.
Donnant l’exemple d’une femme blanche malmenée dans une cité, il estime que celle-ci est accoutumée à entendre des propos tels que : «Si t’es pas contente, casse-toi, la Gauloise…» « Depuis », poursuit le maire de Meaux, « cette femme sent qu’on la dévisage ; elle se sent comme étrangère dans ce quartier où elle habite depuis des années. Un «racisme anti-Blanc» se développe dans les quartiers de nos villes où des individus – dont certains ont la nationalité française – méprisent des Français qualifiés de «gaulois», au prétexte qu’ils n’ont pas la même religion, la même couleur de peau ou les mêmes origines qu’eux. »
L’élu poursuit en affirmant qu’il entend « de plus en plus d’habitants de Meaux s’en plaindre » et que « ce racisme-là est aussi inacceptable que toutes les autres formes de racisme : nous devons donc le dénoncer, comme nous condamnons toutes les autres discriminations. Je sais que je brise un tabou en employant le terme de « racisme anti-Blanc » mais je le fais à dessein, parce que c’est la vérité que vivent certains de nos concitoyens et que le silence ne fait qu’aggraver les traumatismes. »
En tant que maire de Meaux, Jean-François Copé mène cependant une politique de « mixité sociale dans tous les quartiers » qui participe à la multiplication des tensions socio-culturelles.
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