Peut-on être libertarien ET conservateur ?

Julie Borowski, une jeune militante libertarienne, pense que oui et rappelle que “libertarien” ne signifie pas “libertaire” ou “libertin” :

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  • Aristote , 27 août 2013 @ 8 h 19 min

    Il est évident qu’un excès d’état comme en France est le cancer de la société , mais cela justifie-t-il le refus de principe de la politique et du bien commun ?
    Le libertarianisme semble penser que oui , et être ainsi une nouvelle version d’individualisme anarchiste .
    Le libre marché ne peut se substituer complétement à la cité .

  • goturgot , 27 août 2013 @ 8 h 46 min

    Catho “sociaux”, en effet, très juste, le mot “social” a bien une utilité parce que le catholicisme social existe bel et bien, que vous pouvez en trouver une définition et qu’il ne fait pas l’unanimité parmi les catholiques. Alors que l’ultralibertarianisme n’existe nulle part excepté dans votre imagination, l’on ne peut pas en trouver de définition car le prefixe ultra n’apporte rien car il n’a d’autre utilité d’exprimer la crispation et les sueurs froides que le mot libertarien vous occasionne.

  • goturgot , 27 août 2013 @ 8 h 50 min

    Vous confondez libertarien et anarcho-capitaliste. L’anarcho-capitalisme n’est qu’un courant minoritaire (et excessif à mon sens) du libertarianisme. Hayeck n’est pas du tout anarcho-capitaliste, par exemple…

  • Philippe Atgé , 27 août 2013 @ 9 h 12 min

    En gros ce qu’elle dit c’est que le libertarianisme c’est faire ce que l’on veut, même d’être conservateur, c’est en ce sens que l’un et l’autre ne s’oppose pas …

  • Philippe Leménager , 27 août 2013 @ 9 h 18 min

    “Ensuite, concernant l’avortement, le meurtre, l’euthanasie ou la GPA: ça ne pourrait pas se faire dans une société véritablement libertarienne car tous ces exemples désobéissent au principe édicté au départ de mon commentaire.”

    Juste un bémol concernant l’avortement…
    Un avortement est l’élimination d’un foetus. C’est certe un organisme vivant à l’intérieur du corps d’une femme, tout comme ce corps contient aussi d’autres organismes vivants tels que des bactéries ou des microbes, voire des virus. Un foetus n’est pas encore un être humain à part entière et pouvant jouir de ses droits naturels.
    Dès lors, on peut considérer qu’il est du droit de la femme à disposer de son corps et de sa vie future et de refuser de porter ce futur enfant à terme et à l’élever ensuite.
    En ce sens, je pense que l’avortement est tout à fait compatible avec le libertarianisme car la considération de ce qu’est un foetus relève également de la liberté de conscience de chaque homme ou femme.
    On peut aussi avoir une réflexion similaire sur la GPA, sauf qu’il s’agit cette fois d’un enfant né dont on doit respecter les droits naturels. Je pense que dans une société libertarienne, un enfant issu de la GPA pourrait faire appel à un juge pour obtenir toutes les informations sur ses origines, c’est à dire qui sont ses vrais parents biologiques. Chose que feraient bien alors de prévoir la génitrice et le ou les parents adoptifs.

  • goturgot , 27 août 2013 @ 9 h 39 min

    Vous faites un syllogisme: Bendit est pour la dépénalisation des drogues comme les libertariens, donc il est libertarien. Ou encore Hitler construisit des autoroutes, vous voulez en construire donc vous êtes nazi. Ceci accompagné d’une reduction ad hitlerum ( ad benditum, si j’ose dire). Mais malgré votre obsession pour le sujet, l’essentiel du programme de Ron Paul ne consiste pas dans la dépénalisation des drogues. Je constate d’ailleurs qu’il n’y a aucun commentaire sur le reste de son programme. En réalité la grande différence entre Bendit et Ron Paul est que le premier veut faire supporter les consequences des actes immoraux par l’ensemble de la société par le biais de la collectivisation. A contrario, Ron Paul prône un système de responsabilité individuelle ou les conséquences fâcheuses des actes immoraux est supporté par l’individu qui les a commis. C’est la seule façon d’obtenir une société responsable. Dans le cas inverse, tout devient réglementé, et l’on abouti aux excès actuels où on taxe l’alcool, le tabac, le sucre, le gras etc… pour contrer les effets déresponsabilisants dus à l’aléa moral subsequent à la sécurité sociale.

  • mariedefrance , 27 août 2013 @ 10 h 31 min

    Je suis pour la responsabilité personnelle individuelle comme je suis pour la liberté d’entreprendre, de penser et de choix.
    Simplement, votre plaidoyer me fait largement sourire.

    Croyez-vous qu’en l’état de notre société étatiste, intellectuellement et culturellement en bas de page malgré les 80% de bacheliers tous les ans, le désir des jeunes de devenir fonctionnaires (il y a encore peu de temps) plutôt qu’entrepreneus, des parents immatures, revendicateurs et de plus en plus ignares, une invasion de plus en plus croissante, croyez vous que ce sens de la responsabilité personnelle soit de mode ?

    Je suis désespérément certaine du contraire et pour un temps encore !

    L’enfant roi est encore de mode.
    C’est désastreux.

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