Cette Allemagne paraphile…

L’Allemagne a toujours entretenu un rapport étrange avec les paraphilies. À titre d’exemple, il a fallu attendre février 2016 pour que la zoophilie soit une pratique officiellement interdite dans le pays de Goethe. Les zoophiles ont longtemps pu s’abriter derrière le « droit fondamental à l’autodétermination sexuelle », avant que la Cour constitutionnelle allemande ne vienne mettre un peu d’ordre.

Nos voisins d’outre-Rhin ont, aussi, longtemps toléré des groupes faisant l’apologie de la pédophilie. Des pédophiles allemands sont même parvenus, dans les années 1980, à nouer des liens politiques auprès du parti Vert, en estimant que les « contacts sexuels entre enfants et adultes » n’étaient pas nocifs mais contribuaient, au contraire, à « l’évolution psychosociale de l’enfant ». De nombreux prédateurs ont ainsi pu échapper à la justice en présentant la pédophilie comme « le dernier bastion devant être pris d’assaut dans le cadre de la libération sexuelle ». Sur le plan de la tolérance envers les pervers de toutes sortes, l’Allemagne a été vraiment très laxiste, à l’instar du reste de l’Europe germanique et du Nord (contrairement à l’Europe du Sud, y compris la France, quoi que puissent en dire certains).

Les mentalités n’évoluent cependant pas. En ce moment même, la Rhénanie-du-Nord-Westphalie étudie la possibilité d’introduire des ateliers lors desquels des élèves simuleraient diverses pratiques sexuelles, sous l’influence des lobbys LGBT. Dans ce land allemand, les élèves reçoivent déjà une « sensibilisation aux différentes sexualités possibles », évoquant des sexualités de marge comme le sadomasochisme, le sexe de groupe dans les « back rooms » des clubs homosexuels ou bien encore l’échangisme. Ces « cours » dégoûtants ne contentent pourtant pas les lobbys LGBT, qui entendent aller plus loin en proposant des mises en scène. L’idée est issue d’un ouvrage appelé Pédagogie sexuelle de la diversité, référence des propagandistes de la théorie du genre.

Elisabeth Tuider et Stefan Timmermanns, auteurs de l’ouvrage sus-évoqué, conseillent aux enseignants d’utiliser un matériel pédagogique, d’un goût plus que douteux, comprenant des godemichés et des « boules de geisha », pour « simuler » les pratiques sexuelles des adultes (pas tous, d’ailleurs !). Comprenez que les enfants doivent trouver leur sexualité et déterminer ce qu’ils préfèrent. Leur demandera-t-on, un jour, de consommer réellement ?

L’hubris du lobby LGBT est immense, ce qu’il demande est tout aussi révoltant que conforme à d’autres dérives dans l’air du temps en Allemagne. Pensez donc que des sexologues allemands, subventionnés par l’État fédéral, ont jugé bon de donner des cours de drague et de sexualité à des migrants, afin que ces derniers puissent plus facilement séduire des Occidentales. Une alternative au viol ?

Heureusement, quelques résistants parviennent à survivre au gigantesque déclin moral allemand, à commencer par le parti Alternative für Deutschland. Une vidéo très amusante circule en ce moment. On peut y voir Steffen Königer, un député allemand de l’AFD, ridiculiser les tenants de la théorie du genre, lors d’un débat sur « l’acceptation de la diversité des genres et la diversité sexuelle ». Plutôt que de débattre normalement, Steffen Königer se contente de saluer l’assemblée, mentionnant chaque minorité sexuelle (cisgenres, transgenres…), ce qui a pour effet immédiat de démontrer l’absurdité du point de vue de ses adversaires, puisqu’il faut une éternité au député pour n’oublier personne. Un rayon de soleil dans un océan de noirceur…

Gabriel robin – Boulevard Voltaire

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Il n’y a pas que les Allemands,  en 1978, libération publiait cette illustration…  (publié le 5-6 /11/1978 dans la page d’annonces « Taules ») ou encore des dessins impliquant des bébés ou une photo mettant en scène de jeunes garçons dans des postures sodomites (Libération 01.03.1977)….

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