Le Pape exhorte les jeunes à «sortir dans les rues»

Jeudi, dans la cathédrale Saint Sébastien de Rio de Janeiro, devant quelque 30 000 argentins participant aux JMJ, le Pape François a incité les jeunes à « sortir dans les rues » et à « mettre la pagaille ».

« J’aimerais vous dire une chose. Qu’est-ce que j’attends comme conséquence de la Journée mondiale de la jeunesse? J’espère de la pagaille! Va-t-il y avoir de la pagaille ici? Oui! Est-ce qu’ici à Rio il va y avoir de la pagaille? Oui! Mais je veux de la pagaille dans les diocèses! Je veux que vous alliez à l’extérieur! Je veux que l’Eglise sorte dans les rues! Je veux que nous nous gardions de tout ce qui est mondanité, installation, de tout confort, de tout cléricalisme, de toute fermeture sur nous-mêmes. Les paroisses, les écoles, les institutions, sont appelés à sortir! S’ils ne sortent pas, ils deviennent une ONG et l’Eglise ne peut pas être une ONG », a déclaré le Pape argentin.

Et de poursuivre : « Que les évêques et les curés me pardonnent, si ensuite quelqu’un met la pagaille, mais c’est un conseil… merci pour ce que vous pouvez faire. Regardez, je pense qu’en ce moment, cette civilisation mondiale est allée trop loin, est allée trop loin! Parce que le culte fait au dieu de l’argent est tel! Nous assistons à une philosophie et une pratique de l’exclusion des deux pôles de la vie qui sont les promesses du peuple. Et justement, parce qu’on pourrait penser qu’il pourrait y avoir une sorte d’euthanasie cachée. C’est-à-dire : on ne s’occupe pas des personnes âgées! Mais il y a aussi cette euthanasie culturelle: ne les laissez pas parler, ne les laissez pas agir! Et l’exclusion des jeunes: le pourcentage de jeunes qui sont sans travail, sans emploi, est très élevé! C’est une génération qui n’a pas l’expérience de la dignité gagnée par le travail. Autrement dit, cette civilisation nous a conduits à exclure les deux pointes qui sont notre avenir! ». Le Pape François a ainsi conclu son discours en incitant les jeunes à « sortir » et à « se mettre en valeur » . Il est nécessaire de « se battre pour les valeurs, se battre pour les valeurs ! », a-t-il martelé.

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151 Comments

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  • Alverma , 28 juillet 2013 @ 22 h 37 min

    Exactement! Combien de doigts me voyez-vous?

  • Jean Dutrueil , 28 juillet 2013 @ 22 h 55 min

    Ce pape appelle à la pagaille pour que les jeunes aient des emplois! Mais il ferait mieux pour cela d’appeler à baisser les alloc chômages et vous verrez: un certain nombre d’entre eux en retrouveront.

    par contre il n’appelle pas à la pagaille contre l’invasion immigration notamment musulmane car cela va contre ses convictions religieuses mondialistes et le dialogue islamo-crétin auquel paraît-il il est très attaché.

    J’aurai préféré un Urbain II qui en appelle aux Croisades pour stopper l’envahisseur oriental…mais on peut toujours rêver. Rien de fort viendra de ce pape qui lave les pieds de condamnés par charité christique mal comprise.

  • Pat64 , 29 juillet 2013 @ 0 h 08 min

    @ mariedefrance

    L’Eglise n’est pas une création des hommes,mais c’est Jésus Lui-même qui a créé Son Église : ” tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église”.
    Maintenant, il est vrai que cette Église est constituée d’hommes, avec leurs qualités et leurs défauts. Mais la Sainte Église demeure parce le Seigneur l’a voulue ainsi. Les hommes passent, pêcheurs ou bien saints, l’Eglise de Jésus Christ est éternelle et sainte.
    N’oublions pas que Dieu, dans son immense amour pour l’Homme, lui a donné la Liberté , il s’agit d’un grand mystère qui nous laisse libre de choisir le Bien ou le Mal. C’est nous qui choisissons d’aller vers Dieu……ça n’est pas Lui qui nous l’impose…
    Parfois, devant un grand malheur, ou une catastrophe, certains disent : ” comment Le Bon Dieu, s’Il existe, peut-Il permettre ça !!!”
    Gens de peu de foi, le mal, c’est l’Homme qui le fait, Dieu n’y est pour rien.
    Pour en revenir à l’Eglise, bien évidemment Elle a connu des périodes terribles, des vils serviteurs, jusqu’au plus haut niveau, des hérésies conduisant à des monstruausités, telle l'”inquisition”…….Mais, 2.000 ans après la venue du Sauveur, Elle est toujours là, et l’Esprit Saint la guide et la maintient, quoi qu’en dise certain sur ce fil….

  • Pat64 , 29 juillet 2013 @ 0 h 11 min

    Un seul….le majeur.

  • Louis A. F. G. von Wetzler , 29 juillet 2013 @ 0 h 18 min

    Rio de Janeiro, 28 juillet 2013 (Zenit.org) Anne Kurian | 124 clics

    Trois millions de jeunes étaient présents pour la messe conclusive des XXVIIIe journées mondiales de la jeunesse de Rio 2013, sur la plage brésilienne de Copacabana.

    Journée de fête et de joie qui a été marquée en prime par une victoire météorologique : après une semaine de pluie, le soleil a couronné cette dernière journée, égayant de ses rayons l’immense nef de sable en forme de demi-lune, où les jeunes avaient passé la nuit, au bord de l’océan, après la veillée de samedi.

    Venu en hélicoptère de la résidence de Sumaré où il logeait durant les JMJ, le pape a longé le bord de mer – 4 km – en jeep ouverte, sous les acclamations des jeunes des quatre coins du monde, qui lançaient leurs drapeaux dans la papamobile.

    Le pape François n’a pas dérogé à son habitude d’interaction avec la foule, s’arrêtant pour admirer les drapeaux, bénir des enfants, ou encore boire un « maté », boisson argentine offerte par un participant.

    A son arrivée sur l’immense podium, et pendant qu’il revêtait ses ornements pour la célébration, les jeunes ont interprété « le plus grand flash-mob du monde », une chorégraphie qu’ils avaient répétée à plusieurs reprises durant leur séjour. Il n’y a à ce jour pas de record qui atteindrait trois millions de personnes…

    Deux présidentes ont pris part à la messe: Mme Dilma Roussef, présidente du Brésil, et Mme Cristina Fernandez de Kirchner, présidente de l’Argentine.

    La messe internationale s’est déroulée entre profond recueillement et chants très vivants, couleur locale. Introduisant la célébration, Mgr Orani João Tempesta, archevêque de São Sebastião do Rio de Janeiro, a remercié le pape d’avoir été « les bras et le cœur du Christ pour nous ».

    Lors de son homélie, le pape François a donné aux jeunes trois directives pour leur retour chez eux : « Allez, sans peur, pour servir ». Car si « cela a été beau de participer aux Journées mondiales de la Jeunesse, de vivre la foi avec des jeunes provenant des quatre coins du monde », il s’agit maintenant « d’aller et transmettre cette expérience aux autres ».

    Où aller ? « Il n’y a pas de frontières, il n’y a pas de limites… L’Évangile est pour tous et non pour quelques-uns. Il n’est pas seulement pour ceux qui semblent plus proches, plus réceptifs, plus accueillants. Il est pour tous », a-t-il répondu : « N’ayez pas peur d’aller, et de porter le Christ en tout milieu, jusqu’aux périphéries existentielles, également à celui qui semble plus loin, plus indifférent. Le Seigneur est à la recherche de tous ».

    Le pape a formulé une objection : « je n’ai aucune préparation spéciale, comment puis-je aller et annoncer l’Évangile ? ». Et il y a répondu en invitant à la confiance : « N’aie pas peur ! Quand nous allons annoncer le Christ, c’est Lui-même qui nous précède et nous guide. Jésus ne ne vous laisse jamais seuls ! Il vous accompagne toujours ».

    De plus, les jeunes ne sont pas envoyés en mission « seuls », mais avec « l’Église tout entière et la communion des Saints » : « Quand nous affrontons ensemble les défis, alors nous sommes forts, nous découvrons des ressources que nous ne pensions pas avoir ».

    Pour le pape, l’évangélisation, c’est d’abord « une vie de service » : « Évangéliser, c’est témoigner en premier l’amour de Dieu, c’est dépasser nos égoïsmes, c’est servir en nous inclinant pour laver les pieds de nos frères comme a fait Jésus ».

    « Chers jeunes, en retournant chez vous n’ayez pas peur d’être généreux avec le Christ, de témoigner de son Évangile… Jésus Christ compte sur vous ! L’Église compte sur vous ! Le pape compte sur vous ! », a-t-il conclu.

    Au moment de l’offertoire,un couple a porté le ciboire avec leur petite fille handicapée, souffrant d’anencéphalie – elle est née privée d’une grande partie du cerveau. C’est le pape François qui a personnellement demandé sa présence.

    Les parents de la petite fille l’ont présentée au pape François lorsqu’il quittait la cathédrale Saint Sébastien de Rio, après la messe de samedi avec les religieux. Le couple a confié que, alors que, légalement, ils auraient pu avorter, ils avaient décidé de célébrer sa vie.

    La majeure partie des enfants atteints d’anencéphalie ne survivent pas ou sont avortés avant que la grossesse n’arrive à son terme. Le pape a accueilli cette petite fille « en signe d’accueil et d’offrande de la vie à Dieu », a expliqué le P. Federico Lombardi, directeur de la salle de presse du Saint-Siège, lors d’une conférence.

    En conclusion de la célébration, le cardinal Stanisław Ryłko, président du Conseil pontifical pour les laïcs, a remercié le pape au nom des jeunes : « au terme de ces merveilleuses et inoubliables journées vécues à Rio de Janeiro, le cœur rempli de joie, les jeunes désirent vous exprimer, Saint-Père, leur attachement et leur gratitude ».

    Il a également exprimé leur reconnaissance au pape émérite Benoît XVI, « qui a choisi Rio de Janeiro et qui a donné aux jeunes un très beau message, pour les guider en chemin pendant leur préparation spirituelle » et enfin « envers le bienheureux Jean-Paul II pour le don providentiel des JMJ qu’il a fait à l’Église, dans l’attente de sa canonisation ».

    Le pape a ensuite remis des statuettes blanches du Christ rédempteur du Corcovado à des représentants des cinq continents, en signe du mandat missionnaire reçu durant ces JMJ : « Allez et de toutes les nations faites des disciples ! » (cf. Mt 28,18).

    Puis il a introduit la prière de l’angélus en annonçant solennellement que la prochaine JMJ aurait lieu en Pologne, en Cracovie, en 2016. Les trois millions de jeunes ont exprimé en ovation leur enthousiasme pour ce nouveau rendez-vous.

    La rencontre s’est terminée en chants, embrassades, ovations, agitations de drapeaux. Tandis que le pape a repris l’hélicoptère pour rentrer déjeuner à Sumaré, une joie éclatante parcourait l’immense foule.
    (28 juillet 2013) © Innovative Media Inc.

  • Louis A. F. G. von Wetzler , 29 juillet 2013 @ 0 h 24 min

    La jeunesse de Rio fait une ovation à Jean-Paul II
    Gratitude du cardinal Rylko pour le don des JMJ

    Rio de Janeiro, 28 juillet 2013 (Zenit.org) | 44 clics

    « Saint-Père, le moment est venu de l’envoi en mission. Au terme de ces JMJ, les jeunes, que vous allez envoyer, sont prêts à aller dans le monde entier comme apôtres de la nouvelle évangélisation » : c’est ce qu’a déclaré le cardinal Stanislaw Rylko, président du Conseil pontifical pour les laïcs, en conclusion de la messe de clôture des Journées mondiales de la jeunesse, ce 28 juillet 2013, à Rio. Surtout, une ovation s’est élévé de la foule immense lorsqu’il a dit sa gratitude envers le bienheureux pape Jean-Paul II pour le don des JMJ.

    « Saint-Père, a-t-il ajouté, bénissez ce peuple de jeunes disciples et missionnaires de Jésus-Christ. Ils sont ici, prêts à quitter cet immense Cénacle en plein air, comme autrefois les apôtres sortirent du Cénacle de la Pentecôte, pour témoigner de leur foi jusqu’aux extrémités de la terre ! »

    Au terme de la messe, le pape a remis à quelque jeunes, représentants les cinq continents, des statuettes du Christ rédempteur du Corcovado, en signe du mandat missionnaire qu’ils ont reçu : « Allez et de toutes les nations faites des disciples ! » (cf. Mt 28,18).

    Allocution du cardinal Rylko :

    Les XXVIII Journées mondiales de la jeunesse touchent à leur fin. Devant vous, Sainteté, se tiennent des jeunes venus des coins les plus éloignés de la terre. C’est une très belle image d’une Église jeune, pleine d’espérance ! Voici, Saint-Père, les jeunes disciples et missionnaires de Jésus-Christ, des jeunes qui, pendant ces journées passées à Rio, le regard tourné vers le Christ rédempteur du Corcovado qui domine cette ville merveilleuse, ont accueilli comme programme de vie le mandat missionnaire du Maître : « Allez et de toutes les nations faites des disciples ! » (cf. Mt 28,19).

    Ces journées étonnantes ont été celles de gigantesques semailles évangéliques : environ 300 évêques ont donné les catéchèses en 27 langues différentes ; les moments de prière silencieuse ont été nombreux, beaucoup de jeunes se sont approchés du sacrement de la réconciliation, il régnait une grande joie d’être ensemble, comme des frères, pour témoigner à la face du monde qu’il est beau d’être chrétien, que cela vaut la peine de suivre le Christ dans sa vie ! Combien de choix importants ont mûri pendant ces journées ! Des choix définitifs, comme vous nous l’enseignez, le choix d’un mariage chrétien, ou du sacerdoce, ou de la vie consacrée… Comment ne pas remercier le Seigneur pour ces dons de sa grâce !

    Saint-Père, après votre élection sur le Siège de Pierre, ces jeunes ont découvert dans votre personne comme Successeur de Pierre, un père affectueux et un ami à qui faire confiance. Dans vos paroles cordiales et simples, ils trouvent les réponses aux nombreuses interrogations qui inquiètent leur cœur. Ils ont tant besoin de vos exhortations pressantes et insistantes : « Ne soyez jamais des hommes et des femmes tristes : un chrétien ne peut jamais être triste ! » ; « Ne vous laissez pas voler l’espérance ! » ; « Misez sur les grands idéaux, sur ce qui est grand ! » ; « N’ayez pas peur d’aller à contre-courant, même si ce n’est pas facile ! » ; « Gardons le Christ dans notre vie, pour garder les autres, pour garder la création » ! ». Ces rappels permanents stimulent les jeunes à sortir d’eux-mêmes pour aller vers les périphéries existentielles de notre monde et pour y porter la Bonne Nouvelle, en commençant par les pauvres, par les personnes exclues, marginales, touchant ainsi la chair souffrante du Christ…

    Maintenant, au terme de ces merveilleuses et inoubliables journées vécues à Rio de Janeiro, le cœur rempli de joie, les jeunes désirent vous exprimer, Saint-Père, leur attachement et leur gratitude. Merci d’avoir présidé ces JMJ ! Merci pour les paroles que vous avez adressées à ces jeunes, des paroles d’espérance et des panneaux indicateurs sûrs pour leur route.

    Avec vous, Saint-Père, nous voulons adresser aussi nos remerciements au pape émérite Benoît XVI, qui a choisi Rio de Janeiro pour célébrer les XXVIIIe JMJ et qui a donné aux jeunes un très beau message, pour les guider en chemin pendant leur préparation spirituelle. Nous voulons enfin redire notre gratitude envers le bienheureux Jean-Paul II pour le don providentiel des JMJ qu’il a fait à l’Église, dans l’attente de sa canonisation.

    Saint-Père, le moment est venu de l’envoi en mission. Au terme de ces JMJ, les jeunes, que vous allez envoyer, sont prêts à aller dans le monde entier comme apôtres de la nouvelle évangélisation. Vous-mêmes, Saint-Père, vous allez remettre à quelques jeunes, représentants les cinq continents, des statuettes du Christ rédempteur du Corcovado, en signe du mandat missionnaire qu’ils ont reçu : « Allez et de toutes les nations faites des disciples ! » (cf. Mt 28,18).

    Saint-Père, bénissez ce peuple de jeunes disciples et missionnaires de Jésus-Christ. Ils sont ici, prêts à quitter cet immense Cénacle en plein air, comme autrefois les apôtres sortirent du Cénacle de la Pentecôte, pour témoigner de leur foi jusqu’aux extrémités de la terre !

    Merci, Saint-Père !

  • mariedefrance , 29 juillet 2013 @ 4 h 51 min

    Charles, vous avez dû vous rattraper depuis…
    En tous les cas, vous êtes quelqu’un d’une grande bonté
    je n’en doute pas.

    Ce que vous avez écrit sur cette “1ère Eglise” est émouvant.
    Si la transmission est indispensable, il faut la réaliser avec
    la paix au coeur.

    je ne suis pas une FM mais quelqu’un de perdu car étant descendu
    du train, je cours derrière..
    Merci à vous Charles.

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