Il a osé car il ose tout!

“Ce qu’a dit le peuple britannique, d’autres peuples en Europe auraient pu le dire. Nous ne pouvons, et nous ne devons l’ignorer. ”
Nicolas Sarkozy, président de Les Républicains, au sujet du Brexit.

Le “traité établissant une Constitution pour l’Europe” devait être ratifié par chacun des États signataires pour entrer en vigueur, mais il a été rejeté par les électeurs français et néerlandais lors des référendums du 29 mai et du 1er juin 2005. Bien que les autres Etats membres aient ratifié le texte, la situation de blocage était évidente et le projet de Constitution a été abandonné.

C’est pour mettre fin à cette situation d’impasse que, lors du Conseil européen de juin 2007, les chefs d’État et de gouvernement s’accordent sur les grandes lignes d’un nouveau projet de traité. Le résultat de cette initiative sera le traité de Lisbonne, imposé aux Français par Sarkozy, adopté en 2008 et entré en vigueur le 1er décembre 2009.
A la différence du précédent traité, le texte adopté à Lisbonne est un traité international classique. Le mot “constitution”, tout comme les symboles de l’Union (drapeau, hymne, devise…) ne sont donc pas mentionnés. En outre, le texte introduit pour la première fois la possibilité pour un Etat membre de quitter l’Union dans des conditions à négocier avec ses partenaires.

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