Dans une tribune publiée dans Le Monde, Bernard-Henri Lévy affirme que “la France est en péril” parce qu’ “un quart de nos compatriotes ont voté pour le pire”. “Ils ont choisi le parti, non seulement de l’anti-Europe, mais de l’anti-France. Ils ont fait le pari, non d’une autre politique, mais du nihilisme, de la haine, et de la destruction méthodique de ce qui fait lien entre les Français”, écrit-il sérieusement.
La suite est complètement délirante : “l’heure n’est plus à l’antifascisme incantatoire. Elle n’est plus davantage aux vaticinations sur la ‘désespérance sociale’ et le ‘message de colère’ dont ce vote témoignerait. La seule réponse à la mesure de l’événement sera le rapprochement, par-delà les frontières des partis et des sensibilités, de toutes celles et ceux qui refusent l’idée d’un parti factieux maître du jeu ainsi que la perspective de voir ce parti, un jour futur, accéder à d’autres responsabilités.”
Et notre ministre officieux des Affaires étrangères depuis sept ans d’en appeler à “un gouvernement d’union nationale rassemblant, qu’ils viennent de droite ou de gauche, des hommes et femmes de bonne volonté résolus à mettre entre parenthèses la guerre, désormais fratricide, des républicains”.
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LOL
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