Cela n’a pas empêché une jeune femme de 15 ans d’être violée lundi dernier. La Provence donne une idée de l’ambiance qui règne en zone occupée :
Selon Patrick (le prénom a été changé), contrôleur sur la ligne Marseille-Aix, les femmes sont les principales victimes des atteintes aux personnes sur le réseau ferroviaire. “J’ai eu le cas d’une femme, la quarantaine : elle était pétrifiée, un mec se masturbait sur le siège derrière elle, et un autre devant !” Bernard Cintolesi se souvient lui avec regret que, “sur les trains du soir, quand on était encore à bord, on regroupait les femmes seules, on veillait sur elles.” Remy Hours, le délégué syndical CGT, a tranché : même si sa famille peut voyager gratuitement par le rail, il a “payé une voiture et un abonnement d’autoroute” à son aînée, étudiante à Nice. “Je sais trop ce qui peut se passer dans les trains”, soupire-t-il, désabusé.
Une description pareille donne une seule envie : faire usage de la violence contre les agresseurs et les responsables.