Lutter contre les discours de haine sur internet est l’affaire de tous. Pas seulement des pouvoirs publics ou des réseaux sociaux, souvent montrés du doigt pour leur laxisme. C’est le message du think tank Renaissance Numérique, qui lancera mi-mai une plateforme collaborative “pour agir contre les discours de haine (racisme, antisémitisme, homophobie, islamophobie NDLR) et recréer du lien social”. Google, Facebook et Twitter ont financé la première version de la plateforme, à hauteur de 60 000 euros, révèle La Lettre de l’Expansion. Une paille, pour ces trois entreprises.
(…) Trois fonctionnalités seront proposées: du “fact checking” à la manière de Hoaxbuster ; des conseils d’universitaires et d’experts (philosophes, négociateurs de la police…) “pour gérer les trolls, l’escalade verbale et dépassionner les débats”, ; enfin, du partage de contenus (témoignages de victimes, de repentis…). En outre, des bénévoles de différentes associations seront disponibles pour répondre aux messages des internautes.
“Seriously” n’a aucun lien avec le gouvernement, ni aucun financement public. Les prochaines versions de la plateforme seront financées par des entreprises privées. Renaissance Numérique est déjà en contact “avancé” avec plusieurs grands groupes français intéressés par le projet.